Le ministre turc de l’Energie, Hilmi Güler a signé à Rome un accord de gaz naturel passant par la Turquie, la Grèce et l’Italie. Cet accord inclus également un rôle stratégique plus important pour la Turquie que ce qui était prévu.

Suite au contrat avec l’Iran, un deuxième grand pas vient d’être réalisé dans le secteur de l’énergie en Turquie. Le ministre turc de l’Energie, Hilmi Güler, a signé à Rome un nouvel accord sur le gaz naturel incluant la Turquie, la Grèce et l’Italie. Le point le plus important dans cet accord est que la Turquie n’aura pas un simple rôle de pays de passage.

Achat à un cout plus faible

La Turquie, principal point de passage du gaz naturel en direction de l’Europe, pourra enfin profiter de sa position géographique. Avec le gaz provenant essentiellement du Turkménistan et d’Iran, la Turquie va recevoir un cout de passage, mais pourra aussi acheter le gaz moins cher. Par exemple si le gaz naturel coute 260 dollar et que le passage 60 dollar, la Turquie paiera le gaz 200 dollar.

Le prix du gaz livré à la frontière sera différent du prix du gaz de transaction. La Turquie pourra utiliser les 15% du gaz de passage à un montant plus faible. Par exemple, sachant que dans un premier temps le gaz atteindra l’Europe via uniquement la Grèce, sur les 11,6 milliards de mètre cube de gaz qui seront de passage, la Turquie pourra, à part prendre un frai de passage, utiliser 1,7 milliard de mètre cube, soit 15%, pour une valeur plus faible.