Ronan Le Rouzic, Bréhalais de 21 ans, étudiant en sciences politiques, est en ce moment chargé de l’accueil à l’office du tourisme. Il y a quelques jours encore, il était à Istanbul. Il y a passé cinq semaines à l’occasion d’un stage de journalisme. Carnet de voyage.
Métissage culturel
La cohabitation de deux cultures se ressent fortement à Istanbul. Sous influence orientale dans certains quartiers, occidentale dans d’autres, « cette ville est le symbole même d’un métissage réussi », raconte le jeune homme. Et de chaque côté du Bosphore, c’est « un véritable patchwork » qui s’étend, animé, coloré et de surcroît souvent bruyamment paralysé par de « monstrueux » embouteillages.
Pays laïc et francophile
De par sa constitution, la Turquie est laïque ; les femmes par exemple sont majoritairement habillées « à l’occidentale ». Cependant, l’omniprésence de symboles religieux rappelle s’il en était besoin qu’une grande partie de la population est de confession musulmane.
Quotidiennement, les cinq appels à la prière font que de chaque côté du Bosphore, « pendant quelques minutes, le temps semble suspendre son vol ». « En ce qui me concerne, je résidais dans la partie asiatique de la ville ; chacune des rencontres faites au cours de ce séjour m’a permis d’apprécier combien le peuple turc est accueillant et entretient encore le lien historique fort qui unit ce pays à la France ».
Tourisme florissant
Même s’il n’était pas à Istanbul pour le tourisme, Ronan a pu apprécier l’attractivité de cette ville et en apprécier toutes les richesses. « De la même façon qu’ici à Bréhal je propose aux visiteurs de l’office du tourisme l’incontournable site du havre de la Vanlée, je conseillerais à quiconque se rendant à Istanbul de poser ses valises quelques instants sur l’un des rivages du Bosphore ».
Ensuite, un verre de thé en main, le fameux « çay », d’apprécier le charme qui s’en dégage et surtout l’impression très nette « d’embrasser d’un seul regard ce point de fusion entre Orient et Occident ». Mais Istanbul, c’est aussi la cathédrale Sainte-Sophie, la Mosquée bleue, le Grand bazar et tant de sites inoubliables...
Une anecdote
« À peine arrivé en Turquie, alors que je prenais un taxi avec mon hôte turc, celui-ci m’a expliqué qu’en aucun cas il ne fallait boucler sa ceinture de sécurité. Ce geste serait alors immédiatement interprété comme un total manque de confiance à l’égard du chauffeur... et que de toute façon Allah décide du sort de chacun de nous ! »
Source : Ouest-France