Avram Galante, Türkler ve Yahudiler eserlerime ek, Istanbul, Fakülteler Matbaası, 1954, p. 39-40 :

"N. — Le 28 mars 1947, le premier ministre Redjeb Peker prononça un discours dans le nouveau salon de conférences de l’Université d’Istanbul et choisit pour thème : "Le nationalisme". Après avoir parlé des éléments qui portent le nom de "minorités", il aborda la question de l’antisémitisme. Après avoir dit que les patriotes appartenant à d’autres religions et à d’autres races sont considérés comme des pièces inséparables du fonds national, il ajouta qu’il est inutile d’aborder la question juive. Mais, après la ruine du royaume juif et surtout à la suite du fanatisme chrétien, cette question (l’antisémitisme) se développa par les mouvements naziste et fasciste. Nous devons croire que pour une société à un haut esprit humanitaire, cette fausse conception primitive est nuisible et que le noble nationalisme en sait tirer son profit. L’histoire humaine enregistre comme une honte l’antisémitisme au XXème siècle.

(29/3/1947)"