Kalin condamne l’instauration par Macron de la journée de commémoration du soi-disant génocide
Le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin, a condamné l’instauration par le président français Emmanuel Macron de la journée nationale de commémoration du soi-disant génocide arménien le 24 avril
« Nous condamnons fermement l’instauration par Macron de la journée nationale de commémoration du soi-disant génocide arménien. Cette décision est nulle et non-avenue du point de vue de la Turquie » a-t-il déclaré.
Il a souligné que les allégations de soi-disant génocide arménien ne reposaient sur aucun fondement légal, étaient contraires aux faits historiques et un mensonge politique.
« Ceux qui n’ont pas répondu à l’appel lancé en 2005 par le président de la République, Recep Tayyip Erdogan, pour la formation d’une commission historique conjointe dans l’objectif de mettre la lumière sur les faits historiques, tentent de manipuler les faits historiques.
Nous n’autoriserons jamais ceux qui souhaitent semer la haine, l’hostilité et la discorde à partir de l’histoire en détournant notre passé. Personne ne peut accuser la Turquie d’un crime qu’elle n’a pas commis ni entacher notre histoire. Monsieur Macron qui est confronté à des problèmes politiques dans son pays, utilise les événements historiques comme un instrument politique pour sauver la mise, nous condamnons et rejetons ce comportement.
C’est un délit politique et moral de concurrencer les souffrances et de les instrumentaliser en politique. La Turquie continuera de soutenir tout effort de bonne foi pour mettre la lumière sur les événements survenus durant la Première Guerre mondiale avec l’approche d’une souffrance commune et d’une mémoire juste » a-t-il déclaré.
Emmanuel Macron a fait du 24 avril, l’anniversaire des incidents de 1915, la journée nationale de commémoration du soi-disant génocide arménien.