"Les pays qui critiquent cet accord sont jaloux. Parce que le Brésil et la Turquie se sont engagés et ont obtenu un succès diplomatique que certains pays ont tenté en vain de négocier pendant plusieurs années", a déclaré M. Erdogan au cours d’une conférence de presse après une réunion avec Lula à Brasilia.

Le président brésilien, de son côté, a demandé à l’Agence Internationale d’Energie Atomique (AIEA) d’analyser avec "compréhension" l’accord tripartite sur l’enrichissement d’uranium iranien, en tenant compte du contexte politique.

Selon lui, seuls les pays possédant l’arme atomique s’opposent à ce compromis.
"Nous sommes en grave désaccord avec la diplomatie brésilienne vis-à-vis de l’Iran", avait affirmé peu auparavant la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton dans une des ses déclarations les plus franches à propos de la façon dont le Brésil, avec la Turquie, tente de régler la question du nucléaire iranien.

Malgré l’accord irano-brésilo-turc, le Conseil de sécurité de l’ONU a examiné le 18 mai un nouveau projet de sanctions contre Téhéran, rédigé par les Etats-Unis et approuvé par les autres puissances chargées du dossier (Chine, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne).

Source AFP