CELA fait 25 ans qu’un ministre marocain des Affaires étrangères n’a pas foulé le sol d’Ankara, Saad Eddine El Othmani l’a fait. Le message est clair : le chef de la diplomatie marocaine compte insuffler une nouvelle dynamique dans les relations économiques et intensifier les volumes d’échanges commerciaux entre les deux pays. L’objectif est de parvenir à 3 milliards de dollars (environ 27 milliards de DH) d’échanges commerciaux, à l’horizon 2014. L’AKP et le PJD sont d’avis à redynamiser la diplomatie économique.
A cet effet, El Othmani a entamé, depuis dimanche 18 mars, une visite officielle de trois jours en Turquie. Il a été reçu par des responsables de plus haut niveau, les plus hautes instances du pays d’Atatürk : le président Abdullah Gul, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, ou encore le président du Parlement, Cemil Ciçek…
Cette visite officielle intervient dans un contexte particulier. Une conjoncture difficile où les deux pays cherchent à intensifier leur offre exportable et les débouchés à l’échelle régionale et mondiale. Pour marquer ce nouveau départ, les deux ministres des Affaires étrangères ont décidé de mettre en place des mécanismes pratiques qui permettront de doubler les échanges commerciaux, les investissements croisés. Pour rappel, le Maroc et la Turquie avaient signé un accord de libre-échange (ALE) en avril 2004. Objectif : promouvoir un processus d’intégration régionale euroméditerranéenne.
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