dimanche 26 mars 2023
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Le Parlement tchèque reconnaît le Génocide de Khodjaly commis par l’Arménie

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Le Parlement tchèque reconnaît le Génocide de Khodjaly commis par l'Arménie

Le 7 février, le Comité des Relations Internationales de la Chambre des députés de la plus haute instance législative du pays a adopté à l’unanimité le document condamnant l’Arménie d’avoir commis, il y a 21 ans, « le massacre brutal de 613 civils non armés de la ville azerbaïdjanaise de Khodjaly, occupée par les forces militaires arméniennes ».

La République tchèque est le premier État membre de l’Union européenne à condamner officiellement l’Arménie pour les massacres de Khodjali et à reconnaître ces exactions comme un crime contre l’humanité.

Le document adopté rappelle notamment que la plupart des médias du monde entier ont relayé et documenté ce massacre, et l’organisation « Human Rights Watch / Helsinki » considère les actions des soldats arméniens contre les civils dans la zone qu’ils occupent comme une violation du droit international.

Le document rappelle également que les gouvernements de nombreux pays ont condamné ce crime contre l’humanité.

Le document adopté souligne également, que « les résolutions
 822 (1993)
 853 (1993)
 874 (1993)
 884 (1993)

du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à mettre fin à l’occupation des territoires azerbaïdjanais, ne sont toujours pas respectés par l’Arménie.

Les résolutions

 de l’Assemblée Générale des Nations Unies,
 du Parlement européen,
 des Assemblées parlementaires du Conseil de l’Europe
 de l’OSCE

appuient la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République d’Azerbaïdjan, notamment du Haut-Karabakh et ne sont toujours pas respectés non plus.

Enfin, le dernier paragraphe de la résolution adoptée à l’unanimité dit : « Le Comité des relations internationales de la Chambre des députés du Parlement de la République tchèque condamne le nettoyage ethnique des civils sans défense, le massacre et le génocide, quel que soit le temps et le lieu où ils avaient été produits. Il appelle à la mise en œuvre cohérente de toutes les résolutions condamnant de tels actes. Dans ce contexte, nous considérons le massacre de Khodjali comme un crime contre l’humanité, et nous le condamnons. Nous célébrons le 21e anniversaire de cette tragédie et exprimons nos condoléances au peuple azerbaïdjanais ».

Ainsi, le Parlement tchèque est la première institution législative de l’Union européenne, à passer outre le lobbying féroce des organisations arméniennes et à condamner l’Arménie pour les crimes contre l’humanité commis à Khodjaly !

La résolution République tchèque a une fois encore confirmé officiellement sa reconnaissance de la région du Haut-Karabakh en tant qu’une partie intégrante de l’Azerbaïdjan et replace l’Arménie dans son rôle d’envahisseur de ce territoire, coupable d’un crime odieux à Khodjaly.

Plusieurs organisations nationalistes arméniennes d’Europe, proches de l’Etat arménien, mènent des campagnes négationnistes à propos des crimes de Khodjaly et l’occupation du Haut-Karabagh par l’armée arménienne ; tout particulièrement en France.

Une conférence négationniste est prévue le 26 février à l’Assemblée Nationale. Organisée par l’Ambassade d’Arménie, la "représentation de la république [note : auto-proclamée] du Haut-Karabagh" (hebergé par l’ambassade), le CCAF et la FRA Dachnaktsoutioun (parti extrémiste), le BFCA (ex CDCA, officine de lobbying dirigé par la FRA-Dachnak). Les organisateurs entendent notamment y projeter un film de propagande de 50 min. L’entrée du "spectacle" est réservée aux "inscrits munis d’une pièce d’identité", moyen facile et discret de ficher les présents.

Haut-Karabagh

Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan occupée par l’armée arménienne depuis le début des années 1990. L’invasion arménienne s’est soldée par de violents massacres de civils azérbaïdjanais. Par la suite, l’Arménie a appliqué une politique de purification ethnique en déportant la totalité des survivants azérbaïdjanais de leurs terres.

Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azerbaïdjanais vivent dans des conditions précaires en attendant de pouvoir éventuellement récupérer leur biens spoliés par l’Etat arménien.

Les terres et maison abandonnées sont "offertes" par l’Etat arménien aux colons (des volontaires ou bien d’anciens prisonniers) installés pour peupler artificiellement les territoires occupés.

Un nombre croissant de pays, d’Etats, de collectivités ou d’instances internationales condamnent les massacres, reconnaissent leur caractère génocidaire ou les qualifient de crime contre l’humanité. De plus en plus de voix demandant à l’Arménie de faire son travail de mémoire et de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement (comme stipulé par plusieurs condamnations de l’ONU).

Les organisations nationalistes arméniennes nient les massacres et la déportation du million d’Azérbaïdjanais et se servent de leurs officines en Europe ou en Amérique pour faire pression sur les instances politiques afin de bloquer la résolution du conflit. Certaines campagnes arméniennes, notamment en France ou aux Etats-Unis, vont jusqu’à inverser les rôles et présenter les Azerbaïdjanais comme les agresseurs.

A l’origine peuplé de 150 000 habitants, entre Arménie et Azerbaïdjan, le Haut-Karabakh ne comprend aujourd’hui plus que des colons arméniens. 30.000 Azerbaïdjanais ont été massacrés, deux millions d’entre eux ont été déportés du HK et des sept régions d’Azerbaïdjan attenantes, prises par les nationalistes arméniens lors de l’invasion.

Voir également :
 Imprescriptible, base documentaire sur le Génocide des Azérbaïdjanais
 Nettoyage ethnique, liens sur les purifications ethniques contre le peuple Azerbaïdjanais (1991-1994 et 1918-1920) par les Arméniens




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