La Turquie peut adopter les chasseurs Su-57 après avoir été retirée du programme Joint Strike Fighter (JSF) chargé du projet F-35.
La Turquie peut acquérir Sukhoi Su-57 en remplacement du F-35
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a visité le spectacle aérien de Moscou, à l’invitation du président russe Vladimir Poutine, sans exclure une augmentation des achats d’équipements militaires russes.
Depuis l’arrivée d’Erdoğan à la présidence en 2014, Ankara a lentement transformé sa politique étrangère dans la sphère d’influence de Moscou. La Turquie a récemment reçu les premières batteries antiaériennes S-400 d’origine russe, ce qui a poussé les États-Unis à retirer unilatéralement le pays du programme JSF.
Les pilotes turcs ont été officiellement invités à rencontrer le SU-30SM
Au cours de la visite, le président turc a fait connaissance avec les principaux interlocuteurs russes, notamment les hélicoptères Su-57, Su-35 et MiG-35, ainsi que les hélicoptères Mi-38 et Ka-62. Le président Erdoğan a été le premier chef d’État étranger à connaître de près Su-57, considéré comme le chasseur le plus avancé de l’arsenal russe. L’appareil de cinquième génération a été développé en réponse aux avions américains F-22 et F-35 et devrait devenir le premier avion non américain à être déclaré opérationnel en décembre. La Turquie a également été invitée à devenir un partenaire de développement de plusieurs systèmes aérospatiaux et militaires russes, dont le Su-57. Le président Poutine a officiellement invité la Turquie à envoyer ses pilotes de chasse à la Su-30SM et à d’autres programmes militaires russes.
Outre les programmes militaires, le président Erdoğan a visité le prototype du MC-21 et rencontré le CR929, ce dernier étant un fuselage à fuselage de gros porteurs développé par la Russie en partenariat avec la Chine. Ankara pourrait devenir un allié stratégique de Moscou, même dans le cadre de programmes civils, dans la mesure où les deux pays s’emploient à placer leur secteur de l’aviation civile sur la scène internationale.