Pendant la période noire de la Shoah et de la déportation, des hommes et des femmes courageux, de toutes origines et de toutes religions, ont, souvent au péril de leur vie, sauvé des Juifs en détresse. On les appelle les Justes. Parmi eux, de nombreux diplomates turcs [1]
En hommage à ces diplomates, la Poste Nationale Turque a décidé d’émettre une série de timbres.
Après un timbre consacré à Selahattin Ülkümen, consul général à Rhodes en 1943 et 1944, qui reçut la médaille de Justes de Yad Vashem et un autre à Necdet Kent, vice-consul à Marseille entre 1942 et 1945, émis en 2008, c’est Namik Kemal Yolga (1914-2001), qui fut ambassadeur de Turquie à Rome, Paris, Caracas, Téhéran, Moscou et Paris qui est à l’honneur.
Une initiative louable et heureuse.
Mis en ligne par le Crif
[1] L’histoire, romancée, de certains de ces diplomates, est narrée dans le roman de Ayşe Kulin, Dernier Train pour Istanbul. Éditions Ramsay, 2009. (Voir notre Newsletter du 14-05-2009). On trouvera également des éléments intéressants sur le même sujet dans l’ouvrage de Marek Halter, La force du bien, Éditions Robert Laffont, 1995.