Tant que la France ne recouvrera pas la mémoire sur son alliance historique avec la Turquie et qu’elle regardera en sens inverse en multipliant les initiatives foncièrement anti-turques motivées par le clientélisme politique et le communautarisme, malheureusement, elle continuera de perdre du terrain en Turquie.[NDLR]
« ... le potentiel de ce pays, trop méconnu ici. »
Par Charles Gautier
Si ADP ou Alstom remportent de gros contrats, nos parts de marché baissent.
La France perd inexorablement des positions en Turquie. Selon Ubifrance, l’agence pour le développement à l’international des entreprises françaises, la part de marché des produits nationaux vendus au-delà du Bosphore a chuté à 3,6 % sur les dix premiers mois de 2012, contre 5,2 % en 2006 et 3,8 % en 2011.
Les exportations françaises ont marqué le pas avec une hausse limitée à 3 % en 2012 contre 7,1 % en 2011. Globalement, les échanges commerciaux entre les deux pays se sont élevés à 9,5 milliards sur les neuf premiers mois de cette année, soit une infime hausse de 0,6 % par rapport à la même période de 2011, selon les chiffres fournis par Zenep Necipoglu, présidente de la chambre de commerce française en Turquie. « Il n’y a pas de sentiment anti-français dans ce résultat, assure Éric Fajole, directeur d’Ubifrance Turquie, le changement de méthode de remboursement des médicaments, le coup de frein à la consommation, et certaines barrières tarifaires et sanitaires ont gêné nos entreprises »
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