L’Assemblée générale de l’ONU a adopté mi-mars une résolution demandant le retrait "immédiat, complet et inconditionnel" de toutes les forces arméniennes de tous les territoires azerbaïdjanais occupés.

Seuls sept Etats, dont la Russie, les Etats-Unis et la France, ont voté contre. La Russie, les Etats-unis et la France accueillent de fortes communautés arménienne sur leur sol, des communautés au sein desquelles les mouvements d’extrême droite arménienne sont très actives.

Le texte réaffirme "le respect et le soutien (de l’Assemblée) pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan" et déclare qu’"aucun Etat ne considérera comme légale la situation résultant de l’occupation des territoires de l’Azerbaïdjan, ou n’aidera à perpétuer cette situation."

L’ambassadeur d’Azerbaïdjan à l’ONU, Agshin Mehdiyev, a rappelé les tentatives de l’Arménie d’essayer de consolider les résultats de son agression militaire et du nettoyage ethnique qu’elle a commis contre les Azéris du Haut-Karabagh et des 7 districts au pourtour qu’elle occupe.

Il s’est dit alarmé par le "manque de propositions claires" de la part des co-présidents du Groupe de Minsk concernant la "libération de tous les territoires occupés et le retour de la population azerbaïdjanaise au Nagorny Karabakh."

Son homologue arménien, Armen Martirosyan, a rejeté la résolution, en vain.

Les troupes arméniennes ont pris le contrôle du Nagorny Karabakh à l’issue de l’invasion de la région au début des années 1990, qui a fait près de 30.000 morts.

Haut-Karabagh

Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan envahie par l’armée arménienne au début des années 1990. L’agression arménienne s’est soldée par le massacre et la déportation de la totalité de la population azérie de la région et dans le cadre de la politique de purification éthnique planifiée et mise en oeuvre par l’Etat arménien.

Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azérbaïdjanais vivent dans des conditions déplorables en attendant de pouvoir éventuellement récuperer leur biens spoliés par l’Etat arménien.

Les terres et maison laissées à l’abandon (quand elles n’ont pas été détruites par les pillonages des troupes arméniennes soutenues par des militaires russes) ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour "repeupler les territoires liberés"(sic) [1]

A plusieurs reprise, les instances internationales ont condamné ce véritable génocide du peuple azéri et enjoit l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement. Le statut-quo étant à son avantage, l’Arménie ne montre aucune preuve de bonne volonté quant au sort du million de réfugiés azéris chassés de leurs terres et nie le Génocide Azéri.

Massacres des Azéris par l’armée arménienne

L’Arménie nie la mise à mort systématique de plusieurs dizaines de milliers et la déportation d’environ un million d’Azéris et profite de la présence de ses nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour propager sa position négationniste concernant le Génocide Azéri.

Voir également :
 Imprescriptible, base documentaire sur le génocide du peuple azéri
 Génocide Azéri, liens sur le génocide azéri