l’Allemagne pousse la Grèce à démilitariser ses îles proches de la Turquie
ESTIA, le plus ancien journal de Grèce encore en circulation, avait un titre affirmant que l’Allemagne voulait que la Grèce démilitarise ses îles proches de la Turquie.
« Berlin pousse Athènes à démilitariser les îles », a écrit vendredi le journal ESTIA en première page.
« La comparution d’hier [jeudi] de l’ambassadeur allemand Dr Ernst Reichel devant la commission permanente spéciale des affaires européennes du Parlement a été une véritable surprise. Pas parce que le diplomate étranger s’est fait dire que « nous ne pouvons pas faire preuve de la plus grande cruauté envers la Turquie, car si nous le faisons, nous détruirons notre capacité de médiation ». Lorsqu’il est apparu, il n’a pas compris les critiques adressées par la Grèce à l’Allemagne, car comme il l’a fait valoir, « nous ne sommes pas neutres » et comment « lors du prochain Conseil européen, nous aborderons la Turquie avec la menace de l’UE » », a écrit l’ESTIA.
« L’attitude de l’ambassadeur a été une vraie surprise, car derrière ses propos, sans être évidente, bien sûr, un initié a discerné les aspirations ultimes de la chancelière pour la mer Égée », poursuit le journal.
Cependant, le journal affirmerait alors que l’Allemagne fait pression sur la Grèce pour qu’elle retire ses militaires des îles de la mer Égée orientale tout en demandant à la Turquie de dissoudre sa (quatrième) armée égéenne basée à İzmir.
"Berlin fait pression sur Athènes et Ankara en même temps pour retirer leurs troupes des l’armée", a déclaré le journal.
Le journal a continué à affirmer « C’est quelque chose qui est l’objectif d’Erdogan, qui pour l’appétit appelle à la démilitarisation d’Erimos, Agathonisi, Farmakonisi et Chios ! »
Comme l’a souligné l’ambassadeur d’Allemagne, « la chancelière considère qu’il est de son devoir personnel d’éviter un conflit militaire et d’avoir une frontière pacifique ».