Aux environs de 6 heures, le groupe d’intervention du renseignement arménien a tenté de franchir le front de contact dans la direction du district Terter.
La situation reste tendue sur le front. Le 24 janvier, aux environs de 06.00 heures, le groupe d’intervention du renseignement arménien a tenté de franchir le front de contact dans la direction du district de Terter, entre les localités Qapanli et Seysulan.
Grâce à la vigilance des unités des Forces Armées azerbaïdjanaise, la tentative du rapprochement de l’ennemi à nos tranchés avait été évitée. Suite à une escarmouche acharnée, les unités arméniennes ont été forcées de battre en retraite.
Selon les observations des unités de l’Armée azerbaïdjanaise situées sur le front de contact, en battant en retraite, l’ennemi a donné des ordres non seulement en arménien mais aussi dans une autre langue.
Il faut noter que la situation tendue sur le front de contact continue depuis quelques jours. Selon le correspondant régional d’ANS PRESS, hier, Hueynova Ruhenqiz, une villageoise âgée de 28 ans a été blessée par des tirs des soldats arméniens.
Haut-Karabagh
Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan occupée par l’armée arménienne depuis le début des années 1990. L’invasion arménienne s’est soldée par de violents massacres de civils azerbaïdjanais. Par la suite, l’Arménie a appliqué une politique de purification ethnique en déportant la totalité des survivants azerbaïdjanais de leurs terres.
Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azerbaïdjanais vivent dans des conditions précaires en attendant de pouvoir éventuellement récupérer leur biens spoliés par l’Etat arménien.
Les terres et maison abandonnées sont "offertes" par l’Etat arménien aux colons (des volontaires ou bien d’anciens prisonniers) installés pour peupler artificiellement les territoires occupés.
Un nombre croissant de pays, d’Etats, de collectivités ou d’instances internationales condamnent les massacres, reconnaissent leur caractère génocidaire ou les qualifient de crime contre l’humanité. De plus en plus de voix demandant à l’Arménie de faire son travail de mémoire et de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement (comme stipulé par plusieurs condamnations de l’ONU).
Les organisations nationalistes arméniennes nient les massacres et la déportation du million d’Azerbaïdjanais et se servent de leurs officines en Europe ou en Amérique pour faire pression sur les instances politiques afin de bloquer la résolution du conflit. Certaines campagnes arméniennes, notamment en France ou aux Etats-Unis, vont jusqu’à inverser les rôles et présenter les Azerbaïdjanais comme les agresseurs.
A l’origine peuplé de 150 000 habitants, entre Arménie et Azerbaïdjan, le Haut-Karabakh ne comprend aujourd’hui plus que des colons arméniens. 30.000 Azerbaïdjanais ont été massacrés, deux millions d’entre eux ont été déportés du HK et des sept régions d’Azerbaïdjan attenantes, prises par les troupes arméniennes lors de l’invasion.
Voir également :
Imprescriptible, base documentaire sur le Génocide des Azérbaïdjanais
Nettoyage ethnique, liens sur les purifications ethniques contre le peuple Azerbaïdjanais (1991-1994 et 1918-1920) par les Arméniens
Karabagh info