Plus de 13 000 km au compteur de son vélo et déjà 9 mois d’errance sur les routes du Monde. Le cyclonomade agenais envoie une carte postale de Turquie, pays qu’il avait déjà traversé lors d’un périple précédent.

Sur le sol turc je pédale fréquemment dans de grands espaces venteux où les arbres sont plutôt rares. J’échange régulièrement des saluts avec de nombreux bergers qui accompagnent inlassablement leur troupeau. Le soir venu, je pose ma tente tantôt à l’abri du vent, proche d’une habitation ou au contraire dans des lieux isolés, m’assurant ainsi un long sommeil réparateur. Une routine agréable s’installe entrecoupée par de nombreuses pauses thé toujours aussi réconfortantes et bienvenues.

Depuis mon précédent passage en Turquie (1997), les routes se sont élargies. Là où j’avais roulé sur une piste, je trouve aujourd’hui une route à quatre voix. Une guerre sans merci est déclarée entre les différentes compagnies pétrolières. Il m’arrive de voir cinq stations services sur quelques centaines de mètres. D’autres sont en construction. Visiblement le territoire turc est devenu une cible privilégiée où les banques également ne sont pas en reste. Dans toutes les villes, petites ou grandes, elles sont en grand nombre… la « crise » ne semble pas les avoir considérablement perturbées. Partout, des vieux quartiers sont détruits pour faire place à de petits immeubles sans charme qui apportent cependant tout le confort nécessaire à la population. La Turquie ressemble à un vaste chantier.

Quinze ans après y avoir roulé une première fois, je retrouve la Cappadoce où j’éprouve à nouveau l’enchantement de l’époque.

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