Près d’une cinquantaine d’industriels et d’hommes d’affaires ont assisté à l’aéroport de Strasbourg-Entzheim à un forum sur l’investissement en Turquie, organisé sous l’égide de la CCI Alsace Export, en partenariat avec la Société Générale. « D’ores et déjà, a indiqué François Bernard, le dirigeant de « Invest in Turkey » à Paris, quelque 350 entreprises françaises sont installées en Turquie et emploient, au total, 70 000 personnes ».

Parmi elles, Lohr Industrie qui fabrique des remorques porte-voiture ou encore une petite structure alsacienne, Ka-Ra, spécialisée dans l’imagerie 3D.

Pour Raphaël Esposito, directeur de la chambre de commerce française d’Istanbul, ces flux d’investissement peuvent aller dans les deux sens. Et de rappeler que l’Alsace accueille aujourd’hui plus de la moitié des investissements turques en France. De surcroît, il a cité la coopération exemplaire entre l’un des premiers fabricants de bus Temsa avec l’alsacien Carebus Dietrich, importateur exclusif pour la France. Et c’est d’ailleurs pour développer tous ces échanges que la CCI Export Alsace et le président Jean-Louis Hoerlé ont parrainé ce forum.
Pendant plus de deux heures, les différents intervenants ont tour à tour présenté les attraits de la Turquie comme zone de production de proximité, mais aussi comme débouché, avec un marché avec plus de 70 millions de consommateurs.

Jean-Brice de Turckheim, associé au cabinet d’expertise comptable Mazars, a évoqué les spécificités du droit des affaires, les statuts fiscaux, les aides, subventions et autres primes d’encouragement à la création d’emploi dont peuvent bénéficier les investisseurs. L’an dernier, les investissements français en Turquie ont représenté, selon M. Bernard, quelque 600 millions d’euros.

Chr. L. pour les DNA