En Afrique, le volume des échanges commerciaux turcs ont quasiment atteint ou dépassé les 17 milliards de francs CFA, ils sont attendus en fin mars à Libreville.

Ils sont au total 120 investisseurs turcs attendus à Libreville à partir du 24 mars prochain. La mission économique turque est composée d’hommes d’affaires évoluant dans les secteurs de l’agroalimentaire, de l’énergie, du textile, mais aussi de la construction a-t-on appris auprès de la Chambre de Commerce du Gabon.

Selon la même source, ces échanges visent à consolider le partenariat économique que le Gabon entretien avec la Turquie depuis plusieurs années. Dans la capitale gabonaise, les investisseurs turcs, dont la mission s’achèvera le 25 mars 2011, rencontreront les chefs d’entreprises gabonais par le biais de la Chambre de Commerce et de l’industrie du Gabon.

« La visite de la délégation turque s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale qui lie la Turquie et la Sénégal et dans l’objectif d’explorer la marché gabonais », a précisé un chef d’entreprise.« Il y a de très bonnes perspectives dans les relations de coopération entre nos deux pays », avait indiqué à la presse la semaine dernière Jean Baptiste Bikalou, président de la Chambre de Commerce du Gabon et également patron de Petro Gabon, avant d’inviter les hommes d’affaires de son pays à « s’intéresser » à la coopération avec la Turquie.

Si les exportations gabonaises vers la Turquie restent difficiles à déterminer dans le domaine du bois, celles-ci se situaient en revanche en 1999 autour de -17%, soit 65.712 m3. Mieux, les deux pays développent les échanges commerciaux qui visent à consolider le partenariat économique. C’est dans ce cadre que plusieurs acteurs économiques gabonais avaient été invités à participer à la 5ème édition de la foire Turcson qui s’était déroulée en juillet 2009 à Istanbul.

La Turquie, pays émergent qui ne ménage aucun effort pour se créer d’autres marchés à travers le marketing, notamment en Afrique, tient donc à jouer le rôle de locomotive dans notre pays à coté de la Chine et d’autres émergents, qui explorent déjà le sous-sol gabonais. Déjà dans sa politique de diversification de l’économie, le gouvernement tente, depuis un an, à améliorer l’environnement des affaires avec la préparation d’un nouveau cadre réglementaire de partenariats publics-privés pour les grands projets d’infrastructures publiques.

Le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, se félicite aujourd’hui du succès rencontré dans la politique d’investissement direct étranger (IDE), puisque la Gabon a attiré, selon lui, l’an dernier entre 3 et 4 milliards de dollars après la signature de plusieurs contrats avec des groupes français, malaysiens, chinois, Singapouriens, indiens ou américains. D’autres investissements importants avec des négociations sont prévus pour cette année.

Source : Génération Nouvelle