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EQUIPE NATIONALE TURQUE : DE LA CONVALESCENCE A LA GUERISON ?

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EQUIPE NATIONALE TURQUE : DE LA CONVALESCENCE A LA GUERISON ?

EQUIPE NATIONALE TURQUE : DE LA CONVALESCENCE A LA GUERISON ?

Football.
Ligue des Nations.
Les équipes nationales ont donc repris du service pour notre plus grand plaisir mais aussi pour notre plus grande perplexité. La trêve forcée pour raisons sanitaire a eu pour conséquence l’engourdissement de certaines formations, suite au déroulement tronqué des divers championnats.
La France a toussé en Suède (victoire de justesse grâce au talent de Mbappé compensant un penalty raté par Griezmann) et l’Angleterre s’est légèrement enrhumée en Islande (victoire très étriquée sur penalty, les islandais ratant à leur tour leur coup de pied de réparation par Bjarnason) ; l’Italie, elle, s’est faite accrocher à domicile 1-1 par la Bosnie sur une déviation géniale de Dzeko à destination de son coéquipier auteur du but.
Seul le 4-0 obtenu par le Portugal (avec un très actif Joao Felix) au jeu chatoyant contre la Croatie s’est placé dans l’ordre des choses.

Et la "Turkiye " ?
Nous avons droit dans ce cas précis à un bilan mitigé.

Une défaite 0-1 à domicile et un match nul 0-0 à l’extérieur. C’est le bilan de ce début de mois de septembre pour l’équipe de Turquie, qui partage la dernière place de son groupe avec la Serbie.Au niveau statistique il est encore temps de réagir. Au plus vite. Le redémarrage de la saison footballistique est pénible pour beaucoup de pays et la bande de senol Gunes et Burak Yilmaz ne fait hélas pas exception. Néanmoins elle possède des atouts dont elle doit savoir se servir. Cela a été perceptible lors du deuxième match s’étant pourtant déroulé en déplacement. Le synopsis bâti sur la réception de la Hongrie puis le voyage en Serbie pourrait se révéler annonciateur et même palpitant pour la suite si l’ensemble de l’effectif prend sur soi. C’est pourquoi l’intérêt de la présente étude repose sur une contextualisation double, basée sur le jeu à domicile et le jeu à l’extérieur.

Le première des confrontations a eu lieu sur le sol turc, plus précisément au stade Yeni Sivas 4 Eylül Stadyumu, pour accueillir la Hongrie, victorieuse 1-0. La Turquie a accompli son travail modestement, pendant une première mi-temps caractérisée par la lenteur. En seconde période, les turcs ont donné davantage le tempo, mais avec une circulation rodée (59% de possession de balle) certes mais inefficace car perdant de son harmonie dès que l’on passait au secteur purement offensif, dans les seize mètres adverses.en dépit d’une légère domination, les rouges et blancs se sont inclinés sur un coup franc tiré des trente mètres par Szoboszlai chatouillant la lucarne de Uguren çakir.
La seconde partie de ces rencontres internationales a été l’occasion d’entrevoir un peu plus de positif, mais l’amélioration demeure à l’ordre du jour ; Un score de parité 0-0 obtenu courageusement en Serbie, sous une forme un peu ambivalente. Les turcs n’ont été actifs que les seize premières minutes de la première mi-temps, et quelques tirs épars, face à un Kolarov fougueux et un Mitrovic (par ailleurs auteur d’une action très dangereuse à la quarante-cinquième minute) très dangereux. Kaldirim a su contourner le coffre-fort dirigé par Maximovic, hélas sans que ses coéquipiers suivent la même cadence.Les entrées de Yazici et de Under ont relevé le niveau ,mais un peu trop tard.

La toute dernière prestation turque a donc été l’occasion de remettre des pendules à l’heure et le résultat nul obtenu est à considérer comme un bon point car effectué sur les terres d’une bonne équipe adverse. Il ne doit toutefois pas masquer des lacunes ou au moins des errements. Le cadran Ayhan / Yandas doit être mieux équilibré s’il devait à nouveau officier entre les lignes, un peu en s’inspirant de ce qu’ont produit ensemble Kaldirim et Tufan. La Turquie doit aussi s’adapter aux mutations tactiques de certains adversaires à l’image de la Hongrie passant du 4-3-3 au 4-4-2 sur la pelouse de Sivas, si chère au club de Sivasspor, grande révélation sur les deux dernières saisons de Super Lig, dont Yunus Bulbul avait chanté les louanges. Il faudra veiller à ce que ne se produise pas un chant du cygne pour la Milli Takim qui devra de nouveau jouer des partitions face à ses anciennes rivales de l’époque ottomane...

Gianguglielmo /Jean-Guillaume LOZATO, professeur d’italien à L’ENSG et à International Paris School of Business,chargé de cours à l’Université Paris-Est. Auteur de recherches universitaires sur le football italien en tant que phénomène de société


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