Les familles vivant dans le village d’Ayridara, le long de la frontière avec l’Arménie, auront bientôt accès à de l’eau potable grâce à un projet d’approvisionnement en eau réalisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en coopération avec la communauté et les autorités locales.
« Quatorze ans après l’annonce du cessez-le-feu dans la région du Haut-Karabakh, l’accès à l’eau potable reste un problème permanent pour la population civile vivant dans les villages touchés », explique Juan Carlos Carrera, chef du bureau du CICR à Barda.
« Il arrive régulièrement que les habitants de villages comme Ayridara n’aient plus accès à de l’eau potable, car beaucoup de sources se situent entre les positions militaires [arméniennes] ou trop près de la ligne de front. »
Ce projet du CICR, réalisé conjointement avec la communauté, offrira un approvisionnement continu en eau potable aux 150 habitants d’Ayridara. Les travaux, qui ont débuté en avril, consistaient à améliorer 1,25 km de canalisations et à installer deux réservoirs et deux récipients pour collecter de l’eau de source.
« Le système d’approvisionnement en eau d’Ayridara, construit sous l’ère soviétique, était en état de délabrement, explique Bakir Guliyev, un collaborateur du CICR responsable du projet d’approvisionnement en eau. Les villageois étaient donc contraints d’aller chercher de l’eau ailleurs et de la transporter dans des seaux.
« Les habitants du village nous ont aidés à creuser les tranchées pour les canalisations. Ils étaient heureux de pouvoir participer à ce projet. Nous avons bénéficié du soutien actif des autorités locales et des villageois. »
Haut-Karabagh
Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan envahie par l’armée arménienne au début des années 1990. L’agression arménienne s’est soldée par le massacre et la déportation de la totalité de la population azérie de la région et dans le cadre de la politique de purification éthnique planifiée et mise en oeuvre par l’Etat arménien.
Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azérbaïdjanais vivent dans des conditions déplorables en attendant de pouvoir éventuellement récuperer leur biens spoliés par l’Etat arménien.
Les terres et maison laissées à l’abandon (quand elles n’ont pas été détruites par les pillonages des troupes arméniennes soutenues par des militaires russes) ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour "repeupler les territoires liberés"(sic) [1]
A plusieurs reprise, les instances internationales ont condamné ce véritable génocide du peuple azéri et enjoit l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement. Le statut-quo étant à son avantage, l’Arménie ne montre aucune preuve de bonne volonté quant au sort du million de réfugiés azéris chassés de leurs terres et nie le Génocide Azéri.
Massacres des Azéris par l’armée arménienne
L’Arménie nie la mise à mort systématique de plusieurs dizaines de milliers et la déportation d’environ un million d’Azéris et profite de la présence de ses nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour propager sa position négationniste concernant le Génocide Azéri.
Voir également :
Imprescriptible, base documentaire sur le génocide du peuple azéri
Génocide Azéri, liens sur le génocide azéri