Turquie News - www.turquie-news.fr - Vouloir "fêter" une invasion et les crimes qui en ont découlé est difficilement supportable aux yeux des victimes. Mais aux yeux des ultra-nationalistes arméniens celà semble tout à fait normal et les prises de position permissives de quelques élus clientélistes dont l’arrivée au pouvoir dépend fortement du lobby arménien n’arrangera en rien les choses et ne permettra pas que l’ultra-nationalisme puisse être combattu.

Cela fait près de vingt ans que les Azéris chassés de leurs terres par les Arméniens vivent dans un délabrement complet, dans des wagons aux périphéries des villes en éspérant pouvoir un jour retourner sur leurs terres aujourd’hui occupées et colonisées par l’Arménie ! Quel pas en acant a fait l’Arménie dans la reconnaissance des ses crimes et de ses responsabilités ? Aucun ! Par contre l’Arménie a progressé en agressivité. Les campagnes racistes et négationnistes ont bon train au sein des organisations nationalistes arméniennes. Organisations nationalistes qui tiennent d’une poigne de fer la quasi totalité du paysage associatif des communautés arméniennes d’Europe et d’Amérique...


La "Fondation culturelle arménienne" (proche de la FRA Dashnaktsoutioun, parti national-socialiste arménien) prévoit d’organiser "la Commémoration du 20ème anniversaire de l’Artsakh [1]" au Wilshire Ebell Theater, le 2 mai 2008. Le consul général de l’Azerbaïdjan à Los Angeles, Elin Suleymanov, a fait appel auprès du directeur général du Wilshire Ebell Theater, Philip Miller.

La lettre fait état de la profonde préoccupation suscitée par cet événement.

Cette commémoration fait référence à l’invasion de l’Azerbaïdjan par les troupes arméniennes, débutée en 1988, avec les massacres de civils les plus violents à ce jour, de l’ex-Union soviétique. Le 2 mai, le Wilshire Ebell Theatre sera le lieu de la célébration d’un crime contre l’humanité, d’un génocide, qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de civils Azéris, et qui a été l’occasion tant attendue par l’Arménie pour déporter du Haut-Karabagh la totalité de la population azérie qui y vivait, cette population représentait plus d’un million de civils.

De nombreux gouvernements, des agences gouvernementales internationales, ainsi que les Etats-Unis reconnaissent officiellement l’occupation illégale de ce territoire azerbaïdjanais ; et ils reconnaissent également le nettoyage ethnique mené par l’Arménie ainsi que la présence de centaines de milliers de réfugiés.

"Comme je l’ai écrit, le gouvernement américain s’emploie énergiquement à résoudre le conflit Arméno-Azerbaïdjanais. Comprenez-moi bien, pas un seul pays, y compris les États-Unis et même l’Arménie, ne reconnaît le régime séparatiste de « l’Artsakh », a déclaré le consul général.

"Je comprends que le Wilshire Ebell Theatre est une institution privée et que la "Fondation culturelle arménienne" a le droit de faire des manifestations privées. Toutefois, comme le sujet concerne le territoire de l’Azerbaïdjan internationalement reconnu, les souffrances permanentes des personnes ainsi que les blessures encore ouvertes des deux côtés, je vous invite instamment à examiner les implications éthiques et morales déclenchées par cet événement", a-t-il ajouté.

"Je ne peux imaginer l’Azerbaïdjan se félicitant de la célébration d’un événement aussi douloureux y compris pour les Américains, comme l’est le début de ce conflit non résolu pour les Azerbaïdjanais. Par ailleurs, la célébration du nettoyage ethnique et de la violence contre les civils n’est guère compatible avec l’histoire et à la réputation du Wilshire Ebell", conclu le courrier.

Haut-Karabagh

Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan envahie par l’armée arménienne au début des années 1990. L’agression arménienne s’est soldée par le massacre et la déportation de la totalité de la population azérie de la région et dans le cadre de la politique de purification éthnique planifiée et mise en oeuvre par l’Etat arménien.

Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azérbaïdjanais vivent dans des conditions déplorables en attendant de pouvoir éventuellement récuperer leur biens spoliés par l’Etat arménien.

Les terres et maison laissées à l’abandon (quand elles n’ont pas été détruites par les pillonages des troupes arméniennes soutenues par des militaires russes) ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour "repeupler les territoires liberés"(sic) [2]

A plusieurs reprise, les instances internationales ont condamné ce véritable génocide du peuple azéri et enjoit l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement. Le statut-quo étant à son avantage, l’Arménie ne montre aucune preuve de bonne volonté quant au sort du million de réfugiés azéris chassés de leurs terres et nie le Génocide Azéri.

Massacres des Azéris par l’armée arménienne

L’Arménie nie la mise à mort systématique de plusieurs dizaines de milliers et la déportation d’environ un million d’Azéris et profite de la présence de ses nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour propager sa position négationniste concernant le Génocide Azéri.

Voir également :
 Imprescriptible, base documentaire sur le génocide du peuple azéri
 Génocide Azéri, liens sur le génocide azéri

avec Today.Az