Des représentants de la province turque d’Erzincan, en Anatolie orientale, sont en visite en Basse-Normandie depuis le 25 octobre.

Le groupe de travail est composé d’une dizaine de représentants de la préfecture et sous-préfecture d’Erzincan, de la Direction de la Jeunesse et des Sports, de l’Education nationale et de l’Association sportive des malentendants. «  Leur visite s’effectue dans le cadre d’un programme européen de transfert de compétences autour de la pratique du sport et autour de la mise en place des équipements sportifs pour personnes handicapées  », précise Selçuk Arslan, le coordinateur responsable de la construction de projets turcs en partenariat avec la région bas-normande.
Rencontre avec Muriel Ellisalde Mercredi, ils ont passé l’après-midi à l’espace raquettes d’Hérouville - Montmorency afin de rencontrer Muriel Elissalde, coordinatrice du Comité régional handisport de Basse-Normandie, toutes disciplines sportives confondues. Muriel, sportive de haut niveau, a débuté la rencontre par une démonstration de tennis en fauteuil.

Elle a ensuite témoigné de son expérience et présenté l’Espace raquettes d’Hérouville : « Aujourd’hui, nous évoluons dans une structure quasi-idéale en termes d’accessibilité, mais ça n’a pas toujours été le cas. Il a fallu installer une pente douce, élargir les portes, créer des vestiaires et douches spécifiques. » Le club handisport hérouvillais existe depuis plus de 10 ans et met également l’accent sur l’intégration et la mixité valides/invalides grâce à des actions spécifiques en double mixte.

Au cours de cette rencontre, Muriel Ellisalde a insisté sur l’importance des montages financiers. Par exemple, l’achat de fauteuils adaptés représente un coût élevé pour les associations et nécessite des organisations d’événements et des partenariats (clubs locaux, entités territoriales, Jeunesse et Sport, partenaires privés...). Mais plus que tout, il faut envisager des formations spécifiques pour les entraîneurs. « C’est un métier bien particulier et cette étape est obligatoire pour la mise en place des structures », conclut Muriel Ellisalde.

Source Ouest-France