Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a soulevé l’indignation de nombreuses femmes dans son pays en assimilant publiquement la semaine dernière l’avortement à un "meurtre". Dans les milieux féministes, on prépare la contre-attaque.

Pour les défenseurs des droits des femmes, M. Erdogan, qui est depuis dix ans à la tête d’un gouvernement islamo-conservateur et s’est déjà illustré en incitant chaque foyer à faire au moins trois enfants, est désormais un "ennemi des femmes" patenté.

M. Erdogan a mis le feu aux poudres vendredi en estimant au cours d’une conférence sur la démographie que l’avortement était un complot visant à saper la croissance économique de la Turquie, tout en se déclarant hostile à la césarienne.

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