Casablanca : David Hearst éditeur spécialiste du Moyen orient, au site américain, The Hufftington Post, a expliqué que dans le Puzzle stratégico-politique au proche et moyen orient, se dégagent désormais trois grands clubs de pays aux objectifs dangereusement ambivalents.

En effet, dans une tribune publiée, jeudi 17 juillet, et intitulée ‘Playing With Ceasefires ’, David Hearst qui a commenté la guerre d’initiatives de paix à Gaza, dont les paravents sont l’Egypte d’un côté et le Qatar d’un autre, a expliqué que les crises à répétition dans la région et le blocage de la situation en Palestine, illustrent profondément les déchirements qui séparent définitivement les pays du proche et Moyen-Orients, au point que ceux-ci se sont constitués en axes, dressés les uns contre les autres.

Selon Hearst, pour la première fois, ce n’est pas Israël qui refuse un plan de cessez-le-feu en Palestine, mais bien les pays arabes, qui par leurs différents, élevés au rang d’inimité, y font barrage.

Trois grands groupes de pays, se créent désormais dans la région, selon l’analyste du The Huff. D’abord, le plus logique, l’axe chiite autour de l’Iran, rassemblant le Hezbollah du Liban, les houtis du Yémen, le régime Alévi de Bachar El Assad en Syrie et le pouvoir de Nouri Al Maleki en Irak.

En face, un deuxième axe, qualifié d’anti-démocratique et d’anti-Printemps-arabe, constitué de l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et de leur instrument du moment, le régime militaire d’Egypte d’Abdelfattah Al Sissi.

Et puis il y le troisième axe, plus soft en apparence mais non moins âpre. Il est dirigé par la Turquie et financé par le Qatar. Selon David Hearst, dans ce troisième club, figurent en tant que membres, le Maroc et la Tunisie, qui y illustrent les modèles de pays en transition, acceptant avec tolérance une cohabitation pacifique avec les islamistes, lesquels se maintiennent au pouvoir à Ankara et à Rabat.

Source Le Mag