Six mois avec sursis pour l’attaque sur l’Ambassade de l’Azerbaïdjan à Paris
Le tribunal a rendu son verdit et a prononcé une peine de 6 mois avec sursis et à verser du dommage et intérêts à l’Ambassade d’Azerbaïdjan suite à l’attaque du 19 juillet 2020 à Paris.
Le 19 juillet 2020, à 14h50 heure locale, des membres du parti arménien FRA Dashnaktsutyun et de son aile jeunesse radicale FRA Nor-Seround, ainsi que des membres du Conseil de coordination des organisations arméniennes (CCAF), Charjoum et d’autres organisations de la diaspora radicale arménienne annonçant la mobilisation en France se sont réunis devant le bâtiment de l’Ambassade de la République d’Azerbaïdjan en République française à Paris.
De nombreux appels menaçant d’incendier l’Ambassade d’Azerbaïdjan et de la sympathie pour les activités acerbes de l’organisation terroriste ASALA avaient été diffusés sur les réseaux sociaux.
Des citoyens français d’origine arménienne s’étaient rassemblés à 14h15 heure locale dans la rue où se trouve le bâtiment de l’Ambassade, ont ignoré la présence des forces de police et avaient commencé une opération de sabotage planifiée. La police avait été forcée de déployer des forces spéciales supplémentaires devant l’Ambassade, voyant l’augmentation du nombre de manifestants, ainsi que des comportements violents parmi les manifestants.
Certains participants radicaux qui s’étaient approchés du bâtiment de l’Ambassade d’Azerbaïdjan et avaient tenté de l’attaquer ont été empêchés d’agir grâce aux efforts de la police.
Néanmoins, les manifestants avaient fait preuve d’un vandalisme d’une ampleur particulière, ont prononcé des remarques obscènes, brûlé le drapeau azerbaïdjanais, jeté des pierres et des explosifs spéciaux dans le bâtiment de l’Ambassade, brisé des fenêtres et endommagé le bâtiment de l’Ambassade.
Cette provocation à l’encontre de l’Ambassade d’Azerbaïdjan est une nouvelle preuve de la tendance des groupes radicaux arméniens à commettre des actes de violence et de vandalisme, ainsi qu’une violation flagrante de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques.