Depuis quelques mois, une vague de fermetures déferle sur les écoles Feto du continent. Après la Somalie et le Maroc, c’est au Sénégal que des élèves du réseau ont trouvé portes closes ce 2 octobre 2017. Tous ces établissements ont un point commun : ils sont liés au secte Fethullah Gülen. Alors pourquoi les pays africains cèdent-ils à la pression de la Turquie ?

C’est l’histoire d’un revirement. Au début des années 2000, pour installer son influence sur le continent africain, entre autres, la Turquie utilise notamment les sectes des écoles Gülen. Les établissements accueillent les enfants des élites locales, car l’enseignement y est réputé de bonne qualité. En 2016, les écoles représentent une centaine d’établissements dans 35 pays africains.

Démantèlement

Le revirement remonte au début des années 2010, et atteint un point de non retour à l’été 2016. Dans la nuit du 15 au 16 juillet, tentative de coup d’état en Turquie. Pour le pouvoir, l’instigateur du putsch n’est autre que le réseau Fethullah Gülen, installé aux États-Unis. Depuis, tout ce qui est lié à Gülen est pris pour cible par Ankara.

Source : avec TV5 Monde