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Quels sont les faits historiques sur la question arménienne ?

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Quels sont les faits historiques sur la question arménienne ?

Sommaire :

  • - Sur quoi reposent les allégations arméniennes ?
  • - Quelle est la position des historiens dans cette affaire ?
  • - Que répondent les Turcs aux allégations arméniennes ?
  • - Le règne de la pensée unique : un terrorisme intellectuel arménien ?
  • - Qui se souvient des atrocités commises par les Arméniens ?
  • - Et des victimes de l’Asala, groupe terroriste arménien ?
  • - Pourquoi les Arméniens occultent-ils certaines périodes sombres de leur histoire ?
  • - La politisation du "génocide" : le derniers recours des Arméniens ?
  • - Qui est Patrick Devedjian (ou le portrait d’un extrémiste arménien en France) ?
  • - Quelles sont les motivations des Arméniens ?...

Autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre dans cette rubrique.


1) Les faits historiques

1915-1916 : la Première Guerre Mondiale fait rage. L’Empire Ottoman est engagé aux côtés de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie, contre la Triple Entente composée de la France, la Grande Bretagne, et la Russie. Sur le front caucasien, les Ottomans sont confrontés à l’avancée des troupes russes.

En  : le gouvernement ottoman prend la décision de déplacer tous les Arméniens installés dans les provinces orientales de l’Anatolie ; de l’autre côté de la frontière, les Russes ont déporté quant à eux d’autres populations, notamment musulmanes et turcophones. Il s’agit d’évacuer les zones de combat, aussi bien bien pour mettre à l’abri les populations civiles que pour protéger les forces armées d’une éventuelle trahison d’éléments favorables à l’ennemi. Il est à noter que ces déplacements de populations étaient, depuis des siècles, une pratique courante en temps de guerre, dans l’Empire Ottoman. Il faut également souligner que devant la menace de l’avancée russe des populations musulmanes ont aussi été déplacées.

Effectués en pleine guerre, les déplacements de populations arméniennes, qui se sont déroulés dans des conditions très difficiles, tournent malheureusement au drame : pillages, incendies, tortures, massacres, attaques de bandes armées irrégulières. Un grand nombre d’Arméniens périrent aussi de famine, de maladie, d’abandon, et de froid. Impossible d’évaluer avec exactitude le nombre des victimes. Mais il est certain que les souffrances endurées par les Arméniens furent une terrible tragédie humaine.

Dans le même temps, les Russes avaient mis sur pied plusieurs grandes unités de volontaires arméniens, qui regroupaient de nombreux individus originaires de l’Empire Ottoman, dont certains étaient des personnages publics très connus. La méfiance et l’inquiétude des autorités ottomanes à l’égard des Arméniens étaient donc fondées. Au printemps 1915, dans l’est de l’Anatolie, ces forces russo-arméniennes se sont livrées à des massacres sur les populations musulmanes (turques, azéries et kurdes), les bataillons arméniens s’illustrant par leur cruauté. Les statistiques de l’après-guerre font apparaître pour chacune des provinces soumises à l’occupation russe et aux atrocités arméniennes, un important déficit démographique, totalisant plusieurs centaines de milliers d’âmes, dû pour l’essentiel aux massacres.

De cette période douloureuse, les Arméniens ne retiennent aujourd’hui que les souffrances endurées par leur peuple, et accusent les autorités ottomanes d’avoir planifié et orchestré les massacres, alors que la préméditation n’est absolument pas prouvée par la recherche historique. Or, c’est une condition nécessaire pour que l’on puisse parler de "génocide". Leur mémoire est clairement sélective dans la mesure où ils occultent totalement les terribles atrocités commises par les milices arméniennes engagées dans les troupes tsaristes. Que devient la mémoire des victimes turques, azéries et kurdes ?

2) Sur quoi reposent les allégations arméniennes ?

Les Arméniens parlent de "génocide". Ils s’appuient pour cela sur des témoignages de diplomates en poste dans l’Empire Ottoman à l’époque des faits et des documents censés prouver la volonté des autorités ottomanes d’anéantir la nation arménienne. Parmi ces derniers, on peut citer les télégrammes, dits d’Andonian (du nom de l’Arménien qui les a rendus publics), par lesquels le gouvernement jeune-turc aurait ordonné, au printemps 1915, les massacres des Arméniens.

Les pièces maîtresses de la thèse arménienne sont aujourd’hui sérieusement contestées par les historiens, en particulier les documents d’Andonian dont l’authenticité est plus que mise en doute (pour de nombreux experts sérieux, ce ne sont ni plus ni moins que des faux grossiers).
S’agissant des témoignages, ils sont pour la plupart le fait de diplomates originaires de pays ennemis de l’Empire Ottoman durant la guerre. Quelle était la part des faits rapportés objectivement et celle de la propagande ? La frontière était pour le moins floue. Un exemple éloquent : le Livre Bleu préparé pour le compte du gouvernement britannique, dont les auteurs, Lord Bryce et Arnold Toynbee, ont avoué qu’il avait été "publié et diffusé en tant que propagande de guerre" !

Quant aux "petites phrases", largement invoquées par les propagandistes arméniens, attribuées à Hitler ("Mais qui se souvient encore des Arméniens" ?) et à Mustafa Kemal Atatürk (qui aurait reconnu dans un journal américain la réalité du soi-disant "génocide"), elles ne sont que le fruit d’esprits machiavéliques prêts à toutes les manipulations pour pervertir les faits historiques.

La preuve la plus pertinente que l’on puisse apporter sur l’absence de "génocide", l’absence d’instructions données par le gouvernement ottoman sur le sort des Arméniens, concerne la tentative de mise en jugement des dirigeants turcs arrêtés par les Alliés (lors de l’occupation d’Istanbul), et déportés sur l’île de Malte. De 1918 à 1921, à la demande des dirigeants arméniens, les gouvernements de l’Entente tenteront de mettre sur pied une sorte de "tribunal international" pour juger ces personnalités turques. Une enquête approfondie est menée par les autorités britanniques qui chercheront à réunir les "preuves" de la préméditation des massacres commis à l’encontre des Arméniens. Or, au bout de trois ans d’investigation, les Alliés, qui occupaient la capitale turque et qui avaient par conséquent accès aux archives ottomanes, abandonnent l’idée de constituer un tribunal international, la collecte de "preuves" n’ayant rien donné. Il convient de souligner que les documents britanniques relatifs à cette affaire ont été publiés et que les tenants du "génocide" font preuve d’une étonnante et suspecte amnésie à leur endroit.

Que répondent les Turcs aux allégations arméniennes ? Sans contester la réalité des massacres commis à l’encontre des populations arméniennes, les Turcs s’appuient sur une foule de documents difficiles à récuser pour affirmer que le gouvernement ottoman n’a jamais eu l’intention d’annihiler le peuple arménien, et qu’il n’a pas pu par conséquent commettre un "génocide". Ils rappellent à juste titre que les déplacement de populations se sont avérés d’autant plus nécessaires que les Arméniens avaient massivement rejoint les rangs de l’armée tsariste, et que ces derniers se sont livrés à d’effroyables tueries sur les musulmans. Ils rejettent par ailleurs les évaluations du nombre des victimes avancées par les Arméniens (de un à deux millions selon les sources !), et estiment à 300 000 les pertes arméniennes, un chiffre somme toute proportionnel aux quelques trois millions de Turcs ayant péri durant la Première Guerre Mondiale.

3) Quelle est la position des historiens ?

Les lobbies arméniens ont beau déployer de grands efforts et moyens pour dissimuler et étouffer (par la menace et les pressions) les voix contestant la thèse du "génocide", force est de constater que les historiens sont divisés sur cette affaire, et que les spécialistes critiquant les allégations arméniennes sont de plus en plus nombreux (voir une pétition d’universitaires américains). Ainsi, en France, aux Etats-Unis, en Grande Bretagne... malgré l’omerta que font régner les Arméniens, des experts de renom font connaître leur point de vue qui, quoiqu’on en dise, rejoint par de nombreux aspects les positions turques. Si l’on ne devait en citer que deux, en raison notamment de la polémique et des campagnes de haine arméniennes qui ont entouré leur prise de position : Bernard Lewis, orientaliste mondialement connu à la réputation au-dessus de tout soupçon et Gilles Veinstein, professeur au prestigieux Collège de France.

Rappelons, en outre, qu’en Occident, la plupart des historiens défendant les thèses arméniennes sont, faut-il le préciser, d’origine arménienne ! Cela ne semble gêner personne, notamment dans les médias, alors que la question de la partialité et de la subjectivité se pose évidemment. L’équité et l’honnêteté auraient voulu que l’on accorde la même place aux travaux des historiens turcs, ne serait-ce que pour permettre aux opinions publiques de confronter les positions des deux parties.

Halte au révisionnisme arménien !

4) Le terrorisme arménien : l’Asala

Une bombe a explosé le à l’aéroport d’Orly près de Paris, devant le bureau de la Compagnie aérienne turque (Turkish Airlines-THY). L’explosion a fait huit morts, dont quatre Français, deux Turcs, un Suédois, et un Américain, et environ soixante blessés. Trois membres de l’Asala (l’Armée Secrète Arménienne pour la Libération de l’Arménie) ont été arrêtés et jugés en France pour ce crime abominable.

Le terrorisme et la violence armée ont été l’une des voies employées par les Arméniens pour défendre leur cause, faisant des dizaines de victimes innocentes. De nombreux autres attentats et meurtres commis par cette même organisation terroriste et raciste ont ponctué les décennies 70 et 80, visant pour l’essentiel des diplomates turcs et leurs familles.

La collaboration entre l’Asala et d’autres organisations terroristes n’était pas rare. Par exemple, de nombreux liens ont été tissés avec le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK, organisation marxiste-léniniste en lutte pour la création d’un Etat kurde indépendant en Turquie). Aujourd’hui encore, ces liaisons dangereuses persistent, d’anciens activistes de l’Asala vivant en Arménie ou au Liban ayant gardé des contacts étroits avec les terroristes kurdes.

5) Le terrorisme intellectuel arménien

Oser remettre en cause la thèse du "génocide" c’est s’exposer immédiatement aux foudres des lobbies arméniens, qui disposent de moyens financiers colossaux et d’importants relais auprès des opinions publiques (pour la France, citons Patrick Devedjian, député, ancien porte-parole du RPR et ministre dans le gouvernement Raffarin depuis 2002, et le célèbre chanteur Charles Aznavour) et au sein des médias pour lancer rapidement des campagnes mêlant diffamation, calomnie, et manipulations diverses. Respectant la règle qui veut qu’en "jetant de la boue, il en reste toujours quelque chose", ces opérations d’intimidation ont remporté un certain succès jusqu’à une période récente. Devant l’ampleur prise par l’affaire Gilles Veinstein, plusieurs esprits indépendants se sont en effet élevés pour dénoncer vigoureusement la vaste campagne de désinformation orchestrée par le lobby arménien en France. Nombreux sont ceux qui se sont publiquement offusqués de voir le célèbre professeur français, à la respectabilité sans tache, traîné dans la boue et accusé de "négationnisme" (sic).

"Négationniste" ou "révisionniste" sont les accusations récurrentes utilisées par les Arméniens pour faire taire les voix discordantes mettant en cause la thèse du "génocide". Exploitant sans vergogne la sensibilité des opinions publiques au sujet de l’Holocauste juif, qui est un génocide inconstestable et incontesté, les lobbies arméniens tentent de dresser un faux parallèle entre la Shoah et les massacres commis en 1915-1916. De surcroît, les groupes de pression arméniens n’ont aucun scrupule à comparer des sommités mondiales telles que messieurs Bernard Lewis et Gilles Veinstein, dont les travaux sont salués par leurs pairs, à de vulgaires et obscurs négationnistes antisémites tels que Faurisson ou Garaudy.

Dans ce climat de terreur instauré par les Arméniens, ce n’est ni plus ni moins l’Histoire qui est prise en otage. La sérénité et la liberté nécessaires aux historiens pour mener leurs recherches ne sont plus de mise. Les historiens doivent censurer leurs propos, limiter l’audience de leurs travaux, ou se faire discrets, pour ne pas être traînés et voués aux gémonies par les Arméniens. Il est plus qu’urgent de dénoncer cette situation scandaleuse.

6) Les pages sombres de l’histoire contemporaine arménienne

Les Arméniens se présentent systématiquement comme d’éternelles victimes et se gardent bien d’évoquer les pages sombres de leur histoire contemporaine. Nous avons déjà mentionné les atrocités dont ils se sont rendus coupables à l’endroit des populations turques, azéries et kurdes en Anatolie orientale, au début du siècle. On sait moins en revanche que les Arméniens ont massacré des Juifs sous l’Empire Ottoman et que, un peu plus tard, durant la Seconde Guerre Mondiale, ils ont formé des unités organisées pour se battre aux côtés des Nazis. Dès , un journal arménien, Hairenik, décrivait les Juifs comme "un mal toxique et chronique" et saluait la dictature d’Hitler comme "salvatrice".

La propagande arménienne occulte volontairement ces faits, qui, même s’ils n’ont concerné qu’une minorité d’Arméniens, porteraient atteinte à leur image et nuiraient sans conteste à leur discours.

7) La politisation du "génocide" : dernier recours des Arméniens ?

Face à la contestation de la thèse du "génocide" par les historiens les plus sérieux, les lobbies arméniens ont tenté de traîner ces derniers en justice. Sans succès. L’invocation de la Loi Gayssot, qui punit en France le négationnisme, n’a en effet pas permis aux Arméniens de parvenir à leurs fins : museler les historiens. Dans l’affaire Bernard Lewis notamment, la justice française, saisie par des organisations arméniennes, s’est refusée avec force à statuer sur le fond, et à qualifier de "génocide" les massacres de 1915-1916.

Très sérieusement contestée sur le plan de la recherche historique, la thèse du "génocide", indéfendable au niveau judiciaire, ne doit aujourd’hui sa survie qu’à une politisation à outrance. La diaspora arménienne, en coordination avec les autorités ultranationalistes d’Erevan, axe en effet désormais sa stratégie sur l’obtention d’une reconnaissance politique du prétendu "génocide". Il est à noter que cette politisation s’est accrue de manière spectaculaire avec l’arrivée au pouvoir en Arménie de Robert Kotcharian, dont les affinités avec les Dachnaks (parti national-socialiste arménien) sont notoires.

Depuis plusieurs mois, en France, aux Etats-Unis, en Italie, au Royaume-Uni... les lobbies arméniens pratiquent le chantage électoral pour que des textes de loi reconnaissant le soi-disant "génocide" soient votés au niveau des parlements nationaux. Des élus, dont les réélections dépendent en grande partie de l’électorat arménien, (lire "Les élus font les yeux doux au vote arménien") se retrouvent, comme par hasard, à la pointe de ces "combats" parlementaires. Ces initiatives sont pourtant loin de faire l’unanimité. Elles provoquent dans les pays concernés de vives controverses, et suscitent souvent malaises et franches hostilités. A ce jour, des parlements de pays animés d’une inimitié anti-turque chronique et maladive, comme la Grèce, la Russie (texte voté par la seule Douma, la chambre basse de l’Assemblée nationale russe), ou encore le Liban (où vit une importante communauté arménienne particulièrement haineuse à l’endroit des Turcs), ont entériné des projets de loi commandités par les lobbies arméniens ou pro-arméniens. La France et l’Italie se sont elles aussi fourvoyées dans la honte et le déshonneur en faisant lamentablement le jeu du révisionnisme arménien. Le Parlement français (en réalité une cinquantaine de députés) s’est tout particulièrement distingué en votant une loi le , alors que les autres parlements n’ont voté que des résolutions purement symboliques. Bien entendu, le "geste" des élus français a été apprécié des 500 000 Arméniens de France. Un geste très à propos à quelques semaines d’un scrutin municipal et à deux ans des élections présidentielles... Force est de constater que la corruption morale de la classe politique française a été étalée au grand jour sans que cela n’offusque outre mesure. Pauvre France ! (voir le communiqué et la déclaration publiés par Tête de Turc à propos du vote français de la honte).

En tout cas, la meilleure réponse à ces élus français corrompus pour quelques bulletins de vote est venue de la voisine Albion, preuve s’il en est que la perfidie est désormais devenue une spécialité bien française. Le ministère britannique des Affaires étrangères a en effet rejeté avec force et sans détour la thèse du "génocide" arménien. "Aucun gouvernement, ni celui-ci, ni ceux qui l’ont précédé, n’ont jugé les preuves existantes suffisamment convaincantes pour persuader les différents gouvernements que ces événements devaient être qualifiés de génocide conformément à la définition qu’en donne la convention de 1948 des Nations unies sur le génocide", a ainsi affirmé le Foreign Office. Une cinglante leçon d’histoire !

Soulignons que l’Etat d’Israël et l’Azerbaïdjan ont également, et de manière officielle, rejeté la thèse du "génocide arménien", et ce, à de nombreuses reprises. La Suède, elle, après avoir subi le lobbying arménien, est finalement revenue sur sa décision de "reconnaître" le prétendu "génocide". Il est manifeste que la reconnaissance de la vérité historique a remporté dans ces derniers pays des victoires significatives. Nous attendons les prochaines !

De leur côté, les lobbies arméniens poursuivent leur propagande et la manipulation des esprits. Ils propagent notamment un mensonge grossier selon lequel la Sous-Commission des Droits de l’Homme de l’ONU aurait reconnu le prétendu "génocide" arménien. Rien n’est plus faux ! Et Tête de Turc le prouve en publiant un compte-rendu des débats qui ont eu lieu dans l’organisme onusien en question. Lire l’"Autopsie d’un mensonge arménien : la vérité sur le ’Rapport Whitaker’" !

Précisons que le poids politico-financier des lobbies arméniens n’explique pas à lui seul les stupéfiants égarements des Parlements nationaux cités précédemment. En effet, de nombreux groupes politiques européens hostiles à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, essentiellement des partis chrétiens-démocrates et conservateurs, se sont lâchement servis de la question arménienne pour mettre la Turquie dans l’embarras et lui faire barrage, espérant que les Turcs renonceront d’eux-mêmes à leur projet d’intégration européenne. La reconnaissance d’un prétendu "génocide" arménien, au mépris de toute vérité historique, est devenue aujourd’hui pour ces groupes une arme politique qui leur permet de manifester très clairement leur hostilité à l’égard de la Turquie. Est-ce un hasard si c’est l’UDF, dont le président d’honneur, Valérie Giscard d’Estaing, est un farouche opposant à l’adhésion de la Turquie à l’UE, qui est à l’origine du vote du au Parlement français ? Est-ce un hasard si le député à l’origine de la résolution pro-arménienne votée par le Parlement italien est, en plus d’être marié à une militante arménienne, un membre de la Ligue Lombarde, un mouvement franchement réactionnaire et anti-musulman (et donc anti-turc) ? Est-ce un hasard enfin si la résolution votée par le Parlement européen a été à l’origine présentée par un eurodéputé grec réputé pour sa haine de la Turquie, et entérinée par le groupe majoritaire à l’assemblée, à savoir le PPE, qui réunit tous les partis conservateurs et chrétiens-démocrates européens ? Rappelons à ce propos que le principal parti membre du PPE est la CDU allemande de l’ancien chancelier Helmut Kohl, laquelle, faut-il le préciser, mène une active campagne contre l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. La question arménienne permet donc à ces groupes d’entraver le rapprochement turco-européen, sans avoir à reprendre le thème de l’Europe chrétienne dans laquelle la Turquie, pays musulman, n’aurait pas sa place. En effet, l’idée selon laquelle l’UE serait un "club chrétien" est défendue depuis longtemps par ces formations politiques, mais elle n’en a pas moins mauvaise presse car le sujet reste "politiquement incorrect" et ravive les polémiques sur la nature et les objectifs de la construction européenne. Tous les moyens apparaissent bons pour ces groupes afin de maintenir la Turquie à l’écart de l’UE. Quitte à avaliser les pires ignominies et calomnies, comme les mensonges et contre vérités historiques diffusés par les propagandistes arméniens.

Motivations des officines arméniennes

Quel est l’objectif final de cette politisation de la cause arménienne ? [1] La reconnaissance du soi-disant "génocide" par des Parlements nationaux donnerait aux Arméniens, du moins l’espèrent-ils, un moyen de pression sur la Turquie pour obliger cette dernière à reconnaître à son tour un crime qu’elle n’a pas commis, et lui soutirer des dédommagements financiers, voire, pourquoi pas, lui arracher une partie de son territoire (Ani, la capitale de l’antique royaume d’Arménie qui n’est aujourd’hui que vestiges archéologiques, se trouve en Anatolie orientale). Les tenants d’une Grande Arménie, même s’ils restent assez minoritaires, existent bel et bien et n’en sont pas moins actifs. Ces derniers ne rêvent que d’une chose : le démembrement de la Turquie ! En France, leur représentant le plus connu est Patrick Devedjian à propos duquel il convient d’ailleurs de se renseigner très vite. Les agissements et la personnalité de ce sinistre individu prouvent s’il en était besoin que le racisme et le nationalisme le plus extrême sont les moteurs essentiels de l’activisme et du terrorisme (intellectuel et physique) arméniens.

En outre, Erevan, en exploitant le thème du "génocide", semble vouloir contraindre la Turquie à desserrer son étau sur l’Arménie dans l’affaire du Haut-Karabakh, qui oppose les Arméniens aux Azéris turcophones soutenus par Ankara (le Haut-Karabakh est une enclave arménienne en Azerbaïdjan qui souhaite son rattachement par la force à l’Arménie. Depuis la guerre, les Arméniens, avec le soutien des Russes, occupent 20% du territoire national azéri et se sont livrés à des tueries effroyables sur les populations civiles locales. La boucherie commise de 1912 à 1922 par les milices arméniennes, avec l’appui des troupes tsaristes russes, s’est répétée en partie en Azerbaïdjan, dans le silence assourdissant de l’Europe "bien pensante" et "humaniste" !). En clair, le message d’Erevan adressé aux Turcs semble être : plus vous soutiendrez vos frères azéris, plus nous exploiterons sur la scène internationale la question du prétendu "génocide".

Il ne fait nul doute que certains Arméniens croient sincèrement qu’il y a eu "génocide" en 1915-1916, et attendent que ce dernier soit reconnu par la Turquie pour entamer leur travail de deuil. Les faits sont pourtant là : il n’existe aucune preuve sérieuse d’une décision et d’un plan du gouvernement ottoman visant à exterminer la nation arménienne. Les victimes de terribles événements ont malheureusement tendance à considérer leurs souffrances comme exclusives, et à occulter celles des autres. Les témoignages que les Arméniens se transmettent de génération en génération sont pourtant semblables à ceux qui circulent au sein de dizaines de milliers de familles turques, dont la douleur n’a jamais eu l’audience de celle des Arméniens.

Les massacres de 1915-1916 marqueront à jamais la mémoire des Turcs et des Arméniens. Il revient aux historiens et non aux lobbies politiques de faire toute la lumière sur cette sombre période, et aux Arméniens d’accepter que l’on puisse remettre en cause, interroger, questionner, mettre en doute, leur lecture de l’Histoire, au nom de la Vérité et du devoir de mémoire, qui ne peut et ne doit être une exclusivité arménienne. La réconciliation est à ce prix.


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