Les campagnes de déni orchestrés par l’Etat arménien et l’extrême droite se multiplient au mois de février, date anniversaire des crimes contre l’Humanité dont l’Arménie s’est rendue coupable au Haut-Karabagh et dans les autres régions d’AzerbaÏdjan qu’elle occupe militairement depuis 1993.

De nombreuses manifestations visant à faire de l’ombre aux justes revendications de reconnaissance du peuple azerbaïdjanais sont organisés par les représentations diplomatiques de l’Arménie dans les pays d’accueil, le parti national-socialiste FRA Dachnaktsoutioun (extrémiste) voire l’église dans certains pays. Les liens entre l’Etat arménien, la FRA Dachnaktsoutioun et l’église arménienne étant assez étroite, rien de surprenant dans cette collaboration macabre.

France

A Paris, les nationalistes arméniens organisent une "messe" à la mémoire de soit-disant victimes arméniennes en 1988. Une conférence à l’Assemblée nationale grâce aux différents relais et personnalités que les officines arméniennes ont dans leur poche et deux manifestations devant l’ambassade d’Azerbaïdjan à Paris. En présence de l’Ambassadeur d’Arménie en France et le représentant "officiel" des forces d’occupation arménienne au Karabagh.

Une manifestation le 28 février organisée par la FRA Dachnaktsoutioun, une autre la veille, le 27, à laquelle la FRA Dachnaktsoutioun envoie sa branche jeunesse pour un siting de 8 heures au même endroit. Espérons que personne ne meure de froid. On entend déjà l’implication des Azerbaïdjanais (ou des Turcs, pour quoi pas) dans la météo, refroidie pour l’occasion dans le but d’assassiner des Arméniens...

Autriche

Une cinquantaine de fascistes arméniens ont défilé le 24 février à travers les boulevards de Vienne (Autriche) brandissant d’immenses drapeaux arméniens. Le matin, une messe était donnée à l’église Sourp Hripsimé de Vienne pour les "victimes arméniennes de Soumgaït" sans que l’on n’entende mot sur les milliers de victimes azerbaïdjanaises mortes sous les balles arméniennes ou le million de réfugiés azéris forcés de quitter leurs terres ancestrales. La messe s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur d’Arménie à Vienne, Arman Guiragossian, et des députés arméniens Ardachés Kéghamian, Stepan Démirdjian et Khatchik Haroutiounian. Exemple on ne peut plus révélateur d’ingérence et de propagande d’un Etat étranger crimel sur le sol européen.

Bulgarie

Les églises arméniennes de Bulgarie ont réalisé dimanche 24 février des messes "à la mémoire des victimes arméniennes de Soumgaït". Ces messes furent suivies de cérémonies comme à Sofia où les nationalistes arméniens ont déposé des gerbes de fleurs devant une croix arménienne. Comme ailleurs, les manifestations se déroulent en présence de l’Ambassadeur d’Arménie local (en l’occurence Arsen Ahoyan pour la Bulgarie).

Suisse

Une "cérémonie" est organisée" le 24 février à l’église Sourp Hagop (Saint Jacques) de Genève pour "la mémoire des victimes arméniennes"
Après la messe, projection d’un film de propagande intitulé « Génocide ordinaire » bien évidemment après la prise de parole de l’Ambassadrice d’Arménie, Satenig Abkarian.

Pays-Bas

A la salle de l’association culturelle « Apovian » de La Haie (Pays Bas) une autre manifestation de propagande orchestrée par l’Etat arménien en faveur de son occupation militaire de 25% des territoires de l’Azerbaïdjan. Tsuynik Aghadjanian, l’Ambassadeur d’Arménie aux Pays Bas a donné un discours reprenant point par point la propagande arménienne sur le Karabagh. Au Pays-Bas, la différence avec les manifestations dans les autres pays était notable. L’Ambassade d’Arménie s’était offert la présence de Charold Hill "spécialiste" du Caucase à l’Université d’Amsterdam.

Emirats Arabes Unis

Le 22 février à l’église Sourp Krikor Loussavoritch (Saint Grégoire l’Illuminateur) de Charja (Emirats Arabes Unis) est organisée une messe "à la mémoire des victimes arméniennes de Soumgaït" en présence de S.E. Kégham Gharibdjanian, Ambassadeur d’Arménie aux Emirats Arabes Unis.


Haut-Karabagh

Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan occupée par l’armée arménienne depuis le début des années 1990. L’invasion arménienne s’est soldée par de violents massacres de civils azérbaïdjanais. Par la suite, l’Arménie a appliqué une politique de purification ethnique en déportant la totalité des survivants azérbaïdjanais de leurs terres.

Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azerbaïdjanais vivent dans des conditions précaires en attendant de pouvoir éventuellement récupérer leur biens spoliés par l’Etat arménien.

Les terres et maison abandonnées sont "offertes" par l’Etat arménien aux colons (des volontaires ou bien d’anciens prisonniers) installés pour peupler artificiellement les territoires occupés.

Un nombre croissant de pays, d’Etats, de collectivités ou d’instances internationales condamnent les massacres, reconnaissent leur caractère génocidaire ou les qualifient de crime contre l’humanité. De plus en plus de voix demandant à l’Arménie de faire son travail de mémoire et de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement (comme stipulé par plusieurs condamnations de l’ONU).

Les organisations nationalistes arméniennes nient les massacres et la déportation du million d’Azerbaïdjanais et se servent de leurs officines en Europe ou en Amérique pour faire pression sur les instances politiques afin de bloquer la résolution du conflit. Certaines campagnes arméniennes, notamment en France ou aux Etats-Unis, vont jusqu’à inverser les rôles et présenter les Azerbaïdjanais comme les agresseurs.

A l’origine peuplé de 150 000 habitants, entre Arménie et Azerbaïdjan, le Haut-Karabakh ne comprend aujourd’hui plus que des colons arméniens. 30.000 Azerbaïdjanais ont été massacrés, deux millions d’entre eux ont été déportés du HK et des sept régions d’Azerbaïdjan attenantes, prises par les troupes arméniennes lors de l’invasion.

Voir également :
 Imprescriptible, base documentaire sur le Génocide des Azérbaïdjanais
 Nettoyage ethnique, liens sur les purifications ethniques contre le peuple Azerbaïdjanais (1991-1994 et 1918-1920) par les Arméniens