"Mme Ashton a demandé à plusieurs reprises une telle rencontre avec (...) M. Jalili, et l’Iran a accepté. Nous n’avons pas d’objection à ce que cette rencontre ait lieu en Turquie, mais aucune date n’a encore été fixée", a déclaré le porte-parole du ministère, Ramin Mehmanparast.
"Comme c’est Mme Ashton qui a demandé cette rencontre, nous attendons de voir quels sont les sujets qu’elle veut aborder", a ajouté le porte-parole, interrogé sur l’ordre du jour d’une rencontre éventuelle lors de son point de presse hebdomadaire. Lundi à Bruxelles, Mme Ashton s’est dite prête à discuter directement avec l’Iran de son programme nucléaire controversé.
"Si l’Iran souhaite me contacter directement pour me proposer d’avoir de vraies discussions au sujet des capacités en matière d’armes nucléaires, je serai ravie d’en discuter avec mes collègues" du groupe des 5+1, a-t-elle dit. La "condition" pour cette rencontre est qu’elle porte "de façon spécifique et exclusive sur la question des armes nucléaires pour l’Iran", a précisé Mme Ashton, disant avoir été sondée de façon informelle par plusieurs "pays tiers" en vue de négociations directes avec l’Iran.
Selon un porte-parole, Mme Ashton a demandé au ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu de prendre contact avec les Iraniens en vue d’arranger un éventuelle rencontre en Turquie. Le groupe des 5+1, principal interlocuteur de l’Iran sur le dossier nucléaire, comprend les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Chine, France, Royaume-Uni, Russie, Etats-Unis) et l’Allemagne. L’Iran, soupçonné par l’Occident de vouloir fabriquer l’arme atomique, est menacé d’une nouvelle résolution de l’ONU assortie de sanctions.
Source AFP