Un jour, nous avons tous été un enfant. Nous avons vécu des aventures, certaines heureuses, d’autres plus difficiles, mais nous en avons des souvenirs. Certains sont construits, d’autres sont réels… ou presque. Nous les avons sans doute déformés à la fois consciemment et inconsciemment. Nous les avons enfouis au plus profond de nous-mêmes. Et ce sont ces souvenirs que les Turcs Gobeurs d’Opium veulent déterrer, comme me l’a expliqué Alexandre Leclerc.

Les Turcs Gobeurs d’Opium sont une compagnie théâtrale sherbrookoise qui se veut créative et différente. Visant, les vieux jeunes et les jeunes vieux, cette formation propose au public des pièces résolument contemporaines. Mais cette année, la compagnie a décidé de se lancer dans le vide, dans une production qui la sort des sentiers battus. C’est donc un texte à six mains que les Turcs Gobeurs d’Opium proposent au public. « André Gélineau s’est associé à Sarah Berthiaume et à Catherine Léger pour l’écriture. Ils se connaissaient et s’appréciaient et ils ont décidé de se lancer dans cette aventure. Au départ, André a écrit un début de texte, il l’a passé à Sarah qui a continué, puis qui l’a passé à Catherine. À la fin, ils se sont réunis tous les trois et ils ont rattaché tous les fils. Aujourd’hui, il est impossible de dire qui a écrit quoi. Tout est tellement bien imbriqué qu’on a l’impression que c’est une seule personne qui a écrit l’ensemble ».

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