La Maison Blanche a salué mardi les sanctions annoncées par la Turquie contre le régime syrien. Elles témoignant selon elle de l’isolement croissant du président Bachar al-Assad dont elle a à nouveau réclamé le départ.
Bachar al-Assad "devrait quitter le pouvoir, car c’est dans l’intérêt de son peuple", a indiqué le conseiller adjoint de sécurité nationale du président Barack Obama. Face à la répression persistante de la révolte populaire contre le régime de Damas, la Turquie, proche allié de Washington au sein de l’OTAN, a sanctionné la Syrie mardi en stoppant des explorations de pétrole communes.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui était un allié politique et ami personnel du président Assad, exprime depuis des mois sa frustration quant à l’attitude adoptée par le régime de Damas au sujet du mouvement de contestation, qui a fait 3500 tués depuis mars, selon l’ONU.
Par ailleurs, samedi dernier, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont annoncé au Caire que la Syrie serait suspendue mercredi des activités de l’organisation panarabe si Damas ne mettait pas fin à la répression de son opposition.
ATS