Le conseil n’a cependant pas réclamé une enquête criminelle internationale. La possibilité de saisir la Cour pénale internationale (CPI) avait été soulevée la veille par le juge britannique Desmond de Silva, un des trois enquêteurs mandatés par l’instance onusienne.
Le 31 mai dernier, les commandos israéliens sont intervenus en haute mer pour stopper une flottille de bateaux chargés d’une aide humanitaire et de matériaux de construction à destination de Gaza.
Neuf militants pro-palestiniens ont été tués dans les affrontements à bord du bateau turc Mavi Marmara, le navire-amiral de cette flottille.
Le conseil des droits de l’homme débattra de nouveau de cette affaire lors de sa session de mars-avril prochain.
La résolution, présentée par le Pakistan au nom de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), a été adoptée par 30 voix. Les Etats-Unis ont voté contre, il y a eu quinze abstentions, dont les sept Etats-membres de l’Union européenne qui siègent dans ce conseil.
Les Européens, comme les Etats-Unis, estiment que l’enquête menée par le conseil des droits de l’homme n’a plus de raison d’être du fait de la création d’une autre commission d’enquête par le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, qui, expliquent-ils, doit avoir la préséance.
Robert Evans, Henri-Pierre André pour le service français
Source Reuters