TURCOPHOBIE
Pour dénigrer la Turquie tous les moyens sont bons
La Turquie, un pays à abattre !
Comment, à partir d’une enquète journalistique sur une traductrice du FBI américaine d’origine turque, licenciée puis interdite de toute déclaration par la justice américaine le congrès des états unis et la CIA, sur fond de révélations de causes du 11 septembre 2001, on en arrive à vouloir faire entrevoir au téléspectateur francophone que l’origine du mal, en fait............c’est la Turquie !!!
L’émission s’appelle "UNE FEMME A ABATTRE" (2006), RÉALISATEUR
MATHIEU VERBOUD, JEAN-ROBERT VIALLET et passe sur canalsat
Voici le "pitch" (comme on dit)
La vérité bâillonnée
UNE FEMME A ABATTRE est un vrai thriller d’espionnage sur la seule citoyenne américaine qui a osé défier le F.B.I pour que la vérité éclate, et pour assurer aux Américains la sécurité que leur doit leur gouvernement. "Ce Polar du réel" est surtout l’histoire de Sibel Edmonds et de son combat : comment une traductrice, maillon de la complexe chaîne du renseignement américain, découvre des écoutes mettant en cause des officiels américains et des pays alliés des États-Unis. Comment elle va défier ceux qui la menacent, surmonter ses peurs et défendre la liberté qui motive son travail pour le pays. Et comment, au nom de ce même principe, les autorités américaines vont tout mettre en oeuvre pour empêcher Sibel de parler. Il y a un véritable phénomène autour de la traductrice, qui bénéficie d’un large soutien dans l’opinion. En avril dernier, Sibel Edmonds a reçu des mains de Paul Newman le "2006 First Amendment Award", éminente distinction décernée par le Pen Club, l’association de défense des écrivains et de la liberté d’expression.
Des secrets révélés
Le travail des réalisateurs, aux côtés de Sibel pour comprendre les enjeux de son secret, a été depuis le premier jour entravé par cette raison d’État qui justifie les menaces à l’encontre de la jeune femme. Depuis le 11 septembre 2001, la sécurité des États-Unis permet d’innombrables entorses aux pourtant sacro-saintes libertés individuelles. Mais des intérêts supérieurs semblent dicter la politique de l’administration Bush…Au sein des agents du renseignement américain subsistent néanmoins des "patriotes" qui ont éclairé les investigations de Mathieu Verboud. Celles-ci mènent en Turquie, en Israël et au Pakistan, dans les coulisses des ministères de la Justice et des Affaires étrangères, du F.B.I et du Pentagone. Elles rejoignent d’autres affaires sensibles et mêlent industriels de l’armement, espionnage technologique, marché noir nucléaire, trafic d’héroïne, blanchiment d’argent, corruption de personnalités – notamment au Congrès américain – et menaces graves et directes sur la sécurité nationale.Une enquête captivante et effrayante.
Effectivement ça parait "captivant", malheureusement, Sibel Edmonds, bien que d’origine turque, tient d’étranges propos sur son pays d’origine sur des sites extrémistes, notamment :
"Tout ce que vous avez à faire est de lire les rapports de "Human Rights Watch" et voir ce qui arrive aux bons reporters en Turquie. S’ils ont de la chance, ils vont aboutir devant un tribunal militaire, sinon, ils vont finir morts ou disparus. Si vous recensez les dizaines de milliers de gens qui ont disparu ces dix dernières années en Turquie pour des motifs politiques, le nombre en est étonnant pour un pays qui est considéré comme une démocratie et un grand allié . On a des dizaines de milliers de bons étudiants militants qui ont simplement disparu dans la nature et personne ne sait où ils sont. Cela est arrivé il y a quelque temps en Argentine et au Chili, mais je ne sais pas combien il est facile de dire que des choses semblables peuvent se produire dans une grande démocratie et un pays allié "
Quand Sibel Edmonds annonce que des dizaines de milliers d’étudiants et de journalistes ont disparu en Turquie, à cause de leurs opinions (sous entendu : ont été tués), comme sous les dictatures d’Amérique du Sud (Pinochet, Argentine) notoirement soutenus par la CIA et réserves protectrices de nazis après la guerre (Martin Borman, Klaus Barbie, Adolf Eichmann, Mengele), si c’est vrai, c’est atroce et on sera les premiers à le dire
Mais qu’elles sont les éléments de preuves de ces dizaines de milliers de disparitions ?? Si les "folles de Mai" réclament leurs enfants disparus depuis la fin des années 70, ni aucune mère turque ne s’est faite connaître à ce jour pour signaler la disparition mystérieuse d’un enfant, ni a fortiori des dizaines de milliers.
Si une seule apparaissait, les nombreux sites "arméniens", braqués 24h sur 24 sur tout ce qui se passe en Turquie n’auraient pas manqué de "bétonner" dessus.
Or, rien, pour l’instant. Il est d’ailleurs surprenant que personne n’ait encore osé affirmer que les familles avaient aussi "disparues" : après tout 40.000 disparus sans laisser de traces, selon eux c’est "dans les cordes" des turcs, non ?
Si on reste normalement circonspect, on est donc forcé de se demander quel est le but des réalisateurs, quand ils insistent lourdement sur des images représentant la carte de la Turquie, traversée de nombreuses flèches censées représenter tous les "trafics odieux" qui y transitent, comme sous l’empire Ottoman du temps de la Route de la Soie : mais maintenant il s’agirait de drogue et d’armes nucléaires, y compris "de poing" livrées sans frein ni vergogne à tous les extrémismes musulmans internationaux. La Turquie serait l’Agent de Fabrique exclusif pour le monde "interlope", des fabricants d’armes américains.
Est ce pour donner un préventif et salutaire coup de main à l’idée française de l’Union méditerranéenne, pour l’instant à deux pays (Algérie, Tunisie), à laquelle il serait question de rajouter la Lybie ?? Boutef’lika, Ben Ali et Mouammar Kadhafi ensemble : on semble tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Le prochain serait l’Egypte de Hosni Moubarak, puis....Israël, le Liban....et en fin de boucle, les limites géographiques orientales de l’empire Ottoman.
Cette "union" serait elle destinée à "contrôler de l’intérieur" ces "sacrés trafiquants de Turcs" ?