Depuis plusieurs années la Turquie a infléchi sa politique extérieure en se tournant de plus en plus vers le Proche-Orient et l’Iran. Cette ligne diplomatique ne signifie pas pour autant qu’elle a abandonné son alliance stratégique avec les Etats-Unis au sein de l’Otan et
ses négociations d’adhésion avec l’Union européenne.
Son opposition radicale à tout bombardement de la Libye par des avions occidentaux et arabes s’inscrit dans cette évolution. Cette position ne l’empêche pas par ailleurs de contribuer à la flotte devant faire respecter l’embargo sur les armes envers la Libye. Ankara a en effet mis à disposition cinq navires et un sous-marin.
Didier Billion, directeur de la publication de l’IRIS, l’institut des relations internationales et stratégiques à Paris, revient sur la politique étrangère de la Turquie .
Sources : http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=474125
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http://212.77.9.15/audio/ra/00253988.RM
