La Turquie prévoit d’étendre sa capacité de stockage de gaz naturel liquéfié (GNL) en construisant une troisième unité flottante de regazéification (FSRU) dans la baie de Saros au nord de la péninsule de Gallipoli d’ici 2021. Le sous-ministre de l’ Énergie, Alparslan Bayraktar, l’a annoncé au public le 8 octobre 2020.
Lors d’une réunion de l’Académie turque d’économie, il a souligné l’importance du gaz naturel pour la Turquie.
Amélioration des infrastructures
La Turquie veut améliorer ses infrastructures. Le pays exploite déjà deux FSRU, une près d’Izmir (achevée en 2016) et la seconde à Hatay-Dörtyol (mise en service en 2018). Le deuxième FSRU a une capacité de 20 millions de mètres cubes.
L’année dernière, la Turquie a importé 45,3 milliards de mètres cubes de gaz naturel d’une valeur de 10,27 milliards d’euros.
La plupart du gaz d’Azerbaïdjan
Afin d’être plus flexible, la Turquie souhaite augmenter sa part de GNL de 28% à 33%, selon le ministère de l’Énergie. Les principaux fournisseurs de GNL sont le Qatar, les États-Unis, l’Algérie, le Nigéria, le Cameroun et l’Égypte. De janvier à juin de cette année, les importations ont chuté de 3,5% pour s’établir à 22,5 milliards de mètres cubes. Par rapport au même mois de l’année dernière, en 2019, les importations de gaz naturel ont chuté de 4,5%.
Dans l’ensemble, l’Azerbaïdjan était le plus grand fournisseur de gaz de la Turquie avec 1,09 milliard de mètres cubes. Suivi par la Russie avec 843 millions de mètres cubes et l’Iran avec 664 millions de mètres cubes. Les importations en provenance de Russie et d’Iran diminuent.