Selon cet accord signé lundi dernier à Téhéran, l’Iran enverrait 1.200 kg d’uranium faiblement enrichi en Turquie et obtiendrait en échange du combustible nucléaire pour un réacteur de recherche médicale situé dans la capitale.

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a déclaré vendredi qu’il espérait que l’accord ouvrirait la porte à un règlement négocié de la crise ouverte par les ambitions nucléaires de l’Iran.

Après des mois de tractations, les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l’Onu, sont parvenus à se mettre d’accord sur un nouveau train de sanctions. Le projet de résolution a été remis au conseil de sécurité mardi.

"Après l’annonce commune de l’Iran, la Turquie et le Brésil, l’ambassadeur permanent de l’Iran à l’AIEA a annoncé que le pays était prêt à soumettre l’accord à l’agence", a rapporté l’IRNA.

"L’Iran remettra sa lettre lundi lors d’une rencontre avec le chef de l’agence Yukiya Amano", a précisé l’agence de presse.

Bureau de Téhéran ; Marine Pennetier pour le service français

Source Reuters