La présidentielle arménienne sera encadrée par 200 observateurs des pays de la CEI. L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe envoie également à Erevan une trentaine de ses représentants. Le scrutin aura lieu le 18 février et les experts désignent le président en exercice Serge Sargsian comme favori de la course présidentielle.
Sept candidats sont en lice pour la magistrature suprême. Le président actuel devra s’affronter au leader du parti Liberté Grant Bagratian, au président du conseil d’adminidstration du parti Patrimoine Raffi Ovanissian, au leader du parti d’Autodétermination nationale Parouir Airikian, à l’ex "ministre des AE du Haut Karabakh" [NDLR : Territoire azerbaïdjanais occupé par l’Arménie] Arman Melikian, au politologue Adreas Goukassian et à l’histortien Vardan Sedrakian.
La campagne électorale a été émaillée de scandales et celui qui a fait le plus de bruit était l’attentat commis contre un des candidats et notamment Parouir Airikian. Il a été blessé à l’épaule et a dû paser plusieurs jours à l’hôpital. Airikian a même saisi la Cour Constitutinnelle en demandant de reporter le scrutin de deux semaines mais a fini par retirer sa requête. Grant Bagratian a également vécu quelques mauvais moments, quand d es énergumènes ont saccagé un des ses bureaux mais les dégâts se sont limités, il est vrai, à quelques afiches arrachées. Abares Goukassian, un autre candidat a préféré une grève de la faim devant la résidence du président au travail de propagande.
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