L’alliance entre la Turquie et les États-Unis devrait rester forte malgré les changements électoraux, selon un envoyé

Flake a souligné jeudi que l’alliance entre la Turquie et les États-Unis persiste depuis plus de 70 ans dans une interview avec l’agence d’État Anadolu avant la fin de son mandat le 1ᵉʳ septembre.

Les liens entre les deux nations sont désormais plus forts que jamais, avec des dialogues qui se développent à la fois dans le commerce et le tourisme, a-t-il noté.

En réfléchissant à la trajectoire de la politique étrangère américaine alors que Washington s’engage dans une nouvelle phase électorale, Flake a précisé : « Je suis un républicain nommé par un démocrate, ce qui est une circonstance inhabituelle. »

« Peu importe qui accède à la Maison-Blanche – qu’il s’agisse d’un républicain ou d’un démocrate – la relation avec la Turquie restera solide et l’alliance inébranlable. Je sais que mes collègues du Capitole et ceux de l’administration reconnaissent l’importance de cette relation. »

Flake a également évoqué les moments difficiles de son mandat en Turquie, en particulier au début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, lorsque de nombreux Américains se demandaient : « Que va faire la Turquie maintenant ? Comment va réagir la Turquie ? »

Il a expliqué comment la décision de la Turquie d’invoquer la Convention de Montreux, qui respecte la souveraineté de l’Ukraine, s’est avérée déterminante pour elle.

« Il y a eu des moments difficiles, par exemple lorsque l’OTAN a cherché à s’élargir en incluant la Suède et la Finlande, et que la Turquie était réticente à y consentir. C’était difficile parce que le discours à Washington tournait autour de la question "Peut-on accélérer ce processus ?" Oui, cela a fini par arriver. La Turquie avait des préoccupations légitimes qui ont été prises en compte, ce qui a abouti à une situation gagnant-gagnant pour toutes les parties. »

Flake a également exprimé la satisfaction de Washington quant aux contributions d’Ankara à la sécurité régionale et mondiale, en faisant remarquer que « la Turquie est une force du bien, un allié formidable, et c’est d’une importance primordiale. »