Krikor Amirzayan et Sarkis Paçaci main dans la main à Marseille

Selon le site nationaliste arménien armenews.com, l’activiste anti-turc Krikor Amirzayan et le caricaturiste turc d’origine arménienne Sarkis Paçaci exposeront leurs œuvres ensemble au mois de février à Marseille, fief du nationalisme arménien en France.

L’exposition est réalisée par une organisation arménienne (le Centre culturel Sahak Mesrop) en collaboration avec le Centre culturel des Arméniens d’Istanbul dirigé par Khatchig Yilmazian.

Le Centre culturel Sahak Mesrop, qui offre donc une tribune à un turcophobe notoire, touche notamment des subventions publiques non négligeables pour une association communautariste (46 418,77€ selon le site officiel de la Région PACA). Les électeurs de la région donc les élus locaux qui cautionnent cela sous prétexte de complaire aux nationalistes arméniens seront heureux de l’apprendre.

Selon la même source, en mai 2011, Krikor Amirzayan avait assisté au vernissage de l’exposition des caricatures d’Ohannès Chachkal (ou Saskal) du journal « Agos » d’Istanbul. Parmi les invités, figurait un autre caricaturiste arménien de Turquie, Sarkis Pacaci. Khatchig Yilmazian le responsable du Centre culturel Sahak-Mesrop avait alors invité Krikor Amirzayan à exposer ses œuvres.

Krikor Amirzayan, pigiste et caricaturiste des NAM à l’humour douteux (anti-turc, anti-azéri, pro-occupation militaire du Karabagh par l’Arménie) est surtout connu pour ses propos haineux à l’endroit des Turcs. Surfant sur la vague turcophobe de la presse nationaliste arménienne, Krikor Amirzayan serait publié dans "plus d’une soixantaine de titres de la presse arménienne d’Arménie, du Haut Karabagh et de la diaspora", selon la même source.

Cette nouvelle proximité entre les officines nationalistes arméniennes de France et le journal arménien Agos est une des résultantes de la mort de Hrant Dink, ancien rédacteur en chef du journal arménien de Turquie.
Lors d’une visite à Paris, Hrant Dink avait été violemment pris à parti par des activistes arméniens pour avoir osé(!) proner la paix entre Turcs et Arméniens. Il avait notamment condamné sans équivoque les appels à la haine et les positions guerrières anti-turques des groupuscules nationalistes actifs au sein de la communauté arménienne de France. Telle une ultime insulte à la mémoire de Hrant Dink qui militait pour la paix entre les peuples arménien et turc, la dérive d’Agos vers ces officines arméniennes proches de la FRA Dachnaktsoutioun est de plus en plus palpable.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire cet article exposant les appels à la haine, le soutien au attentats racistes des organisations terroristes arméniennes et les petites manipulations et intox insérées dans les piges de Krikor Amirzayan.

Un public averti en vaut deux.