L’Institut du Bosphore se félicite des efforts des ministres des Affaires étrangères, français et turc, en vue de renforcer leurs relations bilatérales, et se réjouit, de la volonté de la France d’ouvrir des négociations sur un nouveau chapitre des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.
En effet, la France a accepté, hier, de lever son veto sur la discussion sur le chapitre 22 consacré à la politique régionale. Il s’agit là d’un pas constructif dont nous espérons qu’il est le signe d’une nouvelle dynamique à laquelle saura concrètement contribuer la Turquie, et qu’il marquera la fin de tout blocage politique dans ses relations avec l’Union européenne.
L’essor de la Turquie en tant qu’acteur économique majeur du 21ème siècle demeure l’un des enjeux essentiels dans le processus de son adhésion à l’Union européenne. Une Turquie stimulée notamment par ses progrès dans les domaines de l’Etat de droit, des droits des femmes, de l’innovation technologique, et une meilleure gestion des ressources naturelles constituerait une plus-value considérable pour la compétitivité européenne dans un proche avenir.
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Pensé comme un espace d’échanges et de débat permanent, libre et objectif, l’Institut du Bosphore aborde des sujets géopolitiques, économiques, sociétaux et culturels afin de soulignerl’implication de la Turquie dans la collectivité mondiale, et en particulier dans sa proximité avec l’Union européenne et la France.