L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont conclu un accord partiel sur un plan pour une solution à l’occupation du Haut-Karabagh par l’armée arménienne a annoncé mercredi le quotidien turc Hurriyet. Selon le journal l’accord est intervenu après des contacts du ministre turc des affaires étrangères avec des officiels des deux pays.

Les deux parties auraient convenu d’un plan en quatre points destiné à résoudre l’occupation du Haut-Karabagh.

Selon l’accord les colons Arméniens du karabagh quitteront certaines villes entourant la région du Haut-Karabagh en Azerbaïdjan dans un timing spécifique et il y aura un rapatriement des Azéris qui ont été déportés de quitter ces régions par l’Etat et les forces d’occupation arméniens.

« Les chemins de fer et la route entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie seront ouverts, après qu’une force de paix internationale se soit déployée dans la région frontalière entre l’Arménie et le Haut-Karabagh » affirme Hurriyet.

Hurriyet indique que « l’accord est intervenu après les vas et viens du ministre turc des affaires étrangères Ali Babacan. Il a rencontré samedi le ministre arménien des affaires étrangères Eduard Nalbandian et Président Serge Sarkissian dans les coulisses de la conférence de sécurité de Munich. Plus tard il a eu une réunion avec son homologue azéri Elmar Memmdyarov dans l’avion sur leur chemin retour vers Ankara. Les deux ministres ont pris la décision instantanée de ne pas s’arrêter à Ankara mais de voyager directement vers Bakou où ils ont rencontré lundi le leader azéri Ilham Aliyev.

Haut-Karabagh

Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan envahie par l’armée arménienne au début des années 1990. L’agression arménienne s’est soldée par le massacre et la déportation de la totalité de la population azérie de la région et dans le cadre de la politique de purification éthnique planifiée et mise en oeuvre par l’Etat arménien.

Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azérbaïdjanais vivent dans des conditions déplorables en attendant de pouvoir éventuellement récuperer leur biens spoliés par l’Etat arménien.

Les terres et maison laissées à l’abandon (quand elles n’ont pas été détruites par les pillonages des troupes arméniennes soutenues par des militaires russes) ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour "repeupler les territoires liberés"(sic) [1]

A plusieurs reprise, les instances internationales ont condamné ce véritable génocide du peuple azéri et enjoit l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement. Le statut-quo étant à son avantage, l’Arménie ne montre aucune preuve de bonne volonté quant au sort du million de réfugiés azéris chassés de leurs terres et nie le Génocide Azéri.

Massacres des Azéris par l’armée arménienne

L’Arménie nie la mise à mort systématique de plusieurs dizaines de milliers et la déportation d’environ un million d’Azéris et profite de la présence de ses nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour propager sa position négationniste concernant le Génocide Azéri.

Voir également :
 Imprescriptible, base documentaire sur le génocide du peuple azéri
 Génocide Azéri, liens sur le génocide azéri