[EuroSport] - Le gouvernement turc a indiqué ce jeudi soir qu’il ne mettrait pas la main au portefeuille pour permettre à son pays de retourner au calendrier de la F1 dès la saison prochaine.

La FIA avait annoncé hier que le Grand Prix d’Allemagne avait été avancé au 7 juillet pour permettre la tenue d’une autre course européenne, supposée être la Turquie, deux semaines plus tard.

Par la suite, la fédération turque du sport automobile avait déclaré qu’il ne manquait plus que le feu vert du gouvernement pour que la Turquie fasse son retour au calendrier.

Toutefois, les chances de courir sur le circuit d’Istanbul Park en 2013 viennent de prendre un sérieux coup de frein ce jeudi soir avec le refus catégorique du gouvernement de financer le Grand Prix.

"S’il le veut, le secteur privé peut ramener la Formule 1 en Turquie, mais il est absolument hors de question que le prix du plateau soit payé par le gouvernement, a indiqué le ministre des sports Suat Kilic. Notre gouvernement a déjà payé 13,5 millions de dollars par an aux organisateurs, pendant cinq ans, pour accueillir la Formule 1. En contrepartie, tous les revenus ont été dans les poches des organisateurs, l’Etat n’en a donc tiré aucun profit."

Le calendrier 2013 de la Formule 1 pourrait tout de même comporter vingt épreuves. Il n’est en effet pas exclu de voir la date du 21 juillet revenir à l’Autriche. Red Bull pousse en ce sens après avoir investi des dizaines de millions d’euros dans la rénovation de l’A1-Ring, rebaptisé Red Bull-Ring. L’Autriche n’a plus organisé de Grand Prix depuis 2003.