[AFP] Les négociations continuent entre Dexia et un acquéreur potentiel pour la filiale turque DenizBank, a indiqué jeudi l’administrateur délégué de la banque franco-belge, Pierre Mariani, en marge de la présentation des résultats du groupe.

La banque HSBC s’était retirée de la course en janvier, selon une source proche du dossier, laissant la banque qatari QNB comme seule candidate.

L’établissement turc est considéré comme le joyau du groupe et a dégagé en 2011 un bénéfice avant impôt de 270 millions d’euros, en hausse de 6%.

Mais la situation délicate de Dexia, en cours de démantèlement, amoindrit son pouvoir de négociation.

Parallèlement, l’accélération du calendrier réglementaire, avec une échéance fixée à juin 2012 par le régulateur européen (EBA), a incité les grandes banques européennes à réduire leurs engagements en écartant toute acquisition majeure.

M. Mariani a ainsi révélé qu’aucune banque européenne n’avait pris position sur le dossier DenizBank, à l’exception de HSBC, qui est originaire d’Asie et très présent sur ce continent.

Même s’il est engagé dans la cession de l’ensemble de ses filiales opérationnelles, dont il a déjà vendu une partie, Dexia n’entend pas brader son actif turc.

Nous ne sommes pas prêts à céder cet actif dans des conditions qui seraient financièrement pénalisantes pour le groupe, a affirmé M. Mariani.