Communiqué de presse sur la situation à la frontière d’état entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie
Communiqué de presse sur la situation à la frontière d’état entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie
La Déclaration trilatérale du Président de la République d’Azerbaïdjan, du Premier ministre de la République d’Arménie et du Président de la Fédération de Russie, signée le 10 novembre 2020, a mis fin au conflit armé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et a fixé les paramètres convenus pour établir des paramètres de la paix dans la région.
La guerre patriotique qui a duré 44 jours a mis fin à près de 30 ans de politique d’agression de l’Arménie et au conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh.
L’Azerbaïdjan a assuré à lui seul la mise en oeuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU de 1993.
L’Azerbaïdjan a assuré son intégrité territoriale, les droits fondamentaux de près d’un million d’Azerbaïdjanais déplacés ont été rétablis.
Selon l’article 1 1 de la Constitution de la République d’Azerbaïdjan, le territoire du pays est unifié, inviolable et indivisible.
Il y a 66 districts dans la République d’Azerbaïdjan conformément à sa division administrative (y compris 1 1 districts de la zone d’ancien conflit) et il n’y a pas de « région du Haut-Karabakh » sur la carte de l’Azerbaïdjan (la carte administrative des districts libérés (et du déploiement temporaire des forces russe de maintien de paix) de la République d’Azerbaïdjan et jointe à la présente).
Le conflit est résolu, mais il existe de nombreuses questions de la phase post-conflit, parmi lesquelles sont le déminage, le sort des 4000 citoyens d’Azerbaïdjan disparues pendant la première guerre du Karabakh, la reconstruction des territoires libérés de l’occupation, la délimitation et la démarcation de la frontière de l’état, traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
Les affrontements qui ont eu lieu le 16 novembre 2021 à la frontière d’état entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ne sont pas un incident spontané, mais représentent une provocation pré-planifiée et délibérée par les dirigeants militaro-politiques de l’Arménie.
Les forces armées arméniennes ont tenté de s’emparer de hauteurs favorables en direction de Kelbadjar et de Latchine de la frontière d’état et, ainsi, d’acquérir une supériorité militaire.
Avant l’attaque susmentionnée du 16 novembre de cette année, les dirigeants militaro-politiques de l’Arménie ont entrepris des provocations politiques cohérentes servant à créer des tensions.
Les dirigeants de l’Arménie, à partir du 8 novembre 2021 ont commencé à commettre constamment des provocations contre les forces armées d’Azerbaïdjan afin de compenser la lourde défaite de la guerre de 44 jours et la perte de positions qui a suivi, ainsi que dans le but de vengeance.
À cet égard, le ministre arménien de la Défense déjà démis de ses fonctions s’est rendu illégalement le 6 et 7 novembre sur le territoire de la République d’Azerbaïdjan, temporairement sous le contrôle du contingent de maintien de la paix de la Fédération de Russie, a rencontré le personnel des forces arméniennes, qui restent sur ce territoire malgré la Déclaration trilatérale du président de la République d’Azerbaïdjan, du Premier ministre de la République d’Arménie et du président de la Fédération de Russie du 10 novembre 2020, et a inspecté les positions de combat.
Dans le même temps, le représentant officiel de l’Arménie, arrivé à la position à la frontière en direction de la région de Latchine, a commis des actions incendiaires et provocatrices.
Le 9 novembre de cette année, des unités des forces armées arméniennes ont ouvert le feu avec des armes légères sur la technique d’ingénierie appartenant aux forces armées azerbaïdjanaises en direction de la région de Kelbadjar.
Le même jour, le côté arménien, recourant à une autre aventure militaire, a tenté de placer 60 de ses militaires autour du lac Garagol de la région de Latchine sur la route qui mène aux positions de l’armée azerbaïdjanaise.
À la suite des mesures prises en temps opportun par les forces armées azerbaïdjanaises, des unités des forces armées arméniennes ont été encerclées, tous leurs mouvements ont été limités.
Tenant compte de la demande du côté russe, le côté azerbaïdjanais, faisant encore une fois preuve d’humanisme, a créé les conditions pour le retour du personnel militaire arménien.
En réponse aux actions franches de provocation du côté arménien, le Ministère de la Défense de la République d’Azerbaïdjan a déclaré qu’en cas de répétition des provocations de l’Arménie, les forces armées azerbaïdjanaises prendraient les mesures nécessaires.
Le côté arménien, qui n’a pas tenu compte des avertissements du côté azerbaïdjanais, a encore intensifié ses provocations militaires et politiques.
Le 13 novembre de cette année, aux heures du matin près de la ville de Choucha, des terroristes arméniens, après avoir lancé une grenade sur le poste de militaires azerbaïdjanais, ont commis un autre acte terroriste.
En conséquence, 3 militaires ont été blessés.
Après cela, à partir du 13 novembre, des unités des forces armées arméniennes dans diverses directions de la frontière, ainsi que par le biais de formations militaires qui continuent de se trouver sur les territoires de la République d’Azerbaïdjan, où le contingent de maintien de la paix de la Fédération de Russie est temporairement déployé, autour de la ville de Choucha, a tiré sur les positions du côté azerbaïdjanais.
Et le 16 novembre, des unités des forces armées arméniennes ont tenté une attaque à grande échelle contre notre pays sur une section de la frontière d’état dans les régions de Kelbadjar et de Latchine. L’attaque par les unités militaires de l’Arménie, qui voulaient obtenir un succès à court terme avec la commission d’une provocation à grande échelle, a complètement échoué du point de vue opérationnel et tactique en raison des mesures rapides et efficaces prises par le côté azerbaïdjanais.
Ainsi, l’entière responsabilité de la confrontation militaire, qui a entraîné la mort de personnes, incombe entièrement aux dirigeants militaro-politiques de l’Arménie.
En lien avec les affrontements qui ont eu lieu à la frontière étatique arméno-azerbaïdjanaise, divers pays et organisations internationales ont exprimé leurs positions.
À l’exception des déclarations explicites biaisées des élus pro-arméniens du Sénat Français, du Parlement Européen et du Congrès Américain, malgré toutes les tentatives de l’Arménie les déclarations faites par les États et les organisations internationales sont généralement équilibrées.
Il convient en particulier de noter que les déclarations visant à éviter la répétition d’incidents similaires à l’avenir soulignent l’importance du processus de délimitation et de démarcation entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie.
Le côté azerbaïdjanais partage cette position de la communauté internationale. Après la fin de la guerre de 44 jours, l’Azerbaïdjan a immédiatement annoncé qu’il était prêt à procéder à la délimitation et à la démarcation des frontières de manière bilatérale avec l’Arménie.
Cependant, l’Arménie, sous divers prétextes, évite cela, faisant périodiquement des provocations à la frontière, tentant d’impliquer des forces tierces dans la question.
La position principale du côté azerbaïdjanais est que la délimitation et la démarcation de la frontière d’état sont un processus bilatéral et cette question doit être résolue conformément à la pratique internationale existante par la commission, qui sera créée sur une base bilatérale.
La participation d’un tiers à ce processus n’est possible que pour la fourniture de services de conseil, d’assistance technique et d’autres types d’assistance similaires.
L’Azerbaïdjan s’attend à ce que la communauté internationale pousse l’Arménie à prendre des mesures constructives pour établir des relations inter-étatiques bilatérales de respect mutuel pour la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’inviolabilité des frontières internationalement reconnues conformément aux normes et principes du droit international.
Paris, le 26 Novembre 2021
LA CARTE ADMINISTRATIVE DES DISTRICTS LIBÉRÉS
(ET DU DÉPLOIEMENTTEMPORAIRE DES FORCES RUSSE DE MAINTIEN DE PAIX) DE LA RÉPUBLIQUE D’AZERBAÏDJAN
Tout au long de la période 1992-2020, les expressions "région du HautKarabagh" et "conflit du Haut-Karabagh" ont été utilisées dans le contexte diplomatique et juridique international, lesquelles reflétaient les réalités géographiques et politiques plutôt que le statut administratif de la zone de conflit. Actuellement leur utilisation est incorrecte. L’Oblast autonome de Haut-Karabagh en tant qu’une entité administrative a été dissoute le 26 novembre 1991 par le Conseil Suprême. En conséquence les districts de Hadrout et de Martouni (renommé Khojavend) ont été unifiées en district de
Khojavend. Les territoires des districts de Choucha et d’Askeran (renommé
Khodjaly) sont restées sans changements. Le 13 octobre 1992 le district de Mardakert (renommé Aghdéré le 26 novembre 1991) a été dissoute et ses territoires ont été transférés aux districts
NQ Districts de la
République d’Azerbaïdjan
29 Tartar
36 Kelbadjar
37 Aghdam
44 Latchine
45 Khodjaly
46 Choucha
47 Khodjavend
48 Fuzouli
50 Goubadly
51 Djabraïl
52 Zanguilan