Un Alémanique de 38 ans a acheté un couteau sur un marché à Istanbul. Il a ensuite été intercepté et dénoncé à la douane. Il paie aujourd’hui le prix fort de ce qui ne devait être qu’un souvenir de vacances.
Source avec Watson
Ce Suisse a payé très cher l’achat d’un souvenir en Turquie
Il n’est pas rare de vouloir ramener un souvenir de vacances. Mais des souvenirs illégaux peuvent vite se retrouver dans la valise. C’est au plus tard à la douane que le voyageur s’en rend compte. Un peu comme ce qui est arrivé à un Alémanique de 38 ans, dont ArgoviaToday a recueilli le témoignage.
Le malheureux s’est rendu début août à Istanbul. Sur le stand d’un marché de rue, il a repéré un couteau qu’il voulait ramener, précise le ministère public dans une ordonnance pénale. Sans se douter de rien, l’Argovien a acheté le couteau à cran d’arrêt à ressort, maniable à une seule main, qui comprend également un briquet et un décapsuleur.
Le passage par la douane
Une semaine plus tard, il prend son vol de retour pour la Suisse. Arrivé à l’aéroport de Zurich, il est passé par le « passage vert » à la douane, signalant ainsi qu’il ne transportait aucune marchandise interdite, soumise à autorisation ou à des taxes. Mais quand les douaniers ont ouvert la valise de l’homme, ils ont trouvé le couteau. Et il s’avère que l’objet est justement soumis à autorisation.
Plus de deux millions de personnes traversent chaque jour la frontière suisse. Et avec elles en moyenne, une dizaine d’armes interdites, comme c’était le cas pour ce vacancier. Mais ce n’est pas tout, une multitude d’autres choses sont transportées illégalement chaque jour à travers la frontière. Certaines d’entre elles sont plutôt douteuses.
Cet Argovien de 38 ans n’aurait sans doute pas imaginé que son voyage en Turquie puisse lui coûter aussi cher. Le ministère public l’a condamné pour l’importation d’une arme sans son autorisation, et donc illégalement. Il écope d’une amende inconditionnelle de 3000 francs ainsi que des frais de pénalité de plus de 2060 francs. En outre, il a dû se séparer de son souvenir et le jugement a été inscrit à son casier judiciaire.
Traduit et adapté par Valentine Zenker