"Ces actes terroristes sont une trahison pour l’âme de la civilisation quelque soit leur auteur et leur objectif" a précisé le vice-Premier ministre Ali Babacan notant qu’il n’était possible de lier le terrorisme avec aucune religion, population, civilisation ou groupe ethnique.
"De nos jours, aucune religion ni communauté n’a d’immunité contre la violence et contre la persécution" a assuré Ali Babacan qui s’est exprimé à l’Assemblée générale de l’Onu lors de l’inauguration de l’activité intitulée "encouragement à la tolérance et à la conciliation".
Affirmant qu’il n’était pas possible de définir le crime en se référant à l’identité et la religion de l’assaillant, Babacan fait savoir que ce problème ne pouvait être surmonté que par une lutte commune à l’échelle globale.
"La compréhension commune n’est pas uniquement un sujet d’harmonie sociale, mais également un élément indispensable de la paix et la stabilité permanentes. Seuls les peuples réconciliés et stables peuvent atteindre la prospérité" a ajouté M. Babacan indiquant que la culture du vivre ensemble était importante dans une période où les Nations Unies tentent de donner forme à leur agenda de développement pour la période d’après 2015.