Le président azéri Ilham Aliev a demandé à la population du Haut-Karabagh (Azerbaïdjan) de se soumettre à la loi sur l’émigration du son pays.
« Nous n’autoriserons jamais la création d’un second Etat arménien sur le sol azéri, a déclaré Aliev lors de ses vœux télévisés à la Nation, le 31 décembre. Si les Arméniens du Haut-Karabagh veulent s’auto-déterminer, ils doivent le faire dans le cadre du territoire de l’Azerbaïdjan. S’ils refusent, ils doivent quitter le Haut-Karabagh et créer un second Etat autre part. »
Ces déclarations interviennent à peine deux semaines avant la visite cruciale à Bakou et à Erevan des médiateurs internationaux, destinée à déterminer si le conflit du Haut-Karabagh peut être résolu avant les élections arménienne et azérie de 2008. Les co-dirigeants français, russe et américain du groupe de Minsk de l’OSCE (trois Etats dont la politique étrangère est pro-arménienne) espèrent toujours parvenir à un accord de paix avant l’élection présidentielle arménienne du 19 février prochain. Des sources proches du dossier indiquent que les deux parties sereint en accord sur les principaux points du plan actuel.
Aliev a cependant insisté sur le fait que son pays n’accepterait jamais l’invasion et ensuite l’annexion de faite du Haut-Karabagh par l’Arménie : « Le Haut-Karabagh n’aura jamais son indépendance. Les dirigeants et le peuple de l’Azerbaïdjan ne donneront jamais leur accord. »
Dans son discours télévisé de fin d’année, Robert Kotcharian, le président de la République arménien, a indiqué que son gouvernement avait consolidé, en 2007, les troupes des Forces armées arméniennes. « L’armée va rester notre priorité en 2008. » Selon le président, « Erevan va tout mettre en œuvre pour que le Haut-Karabagh reste un Etat viable. Un Etat capable de se défendre. »
Haut-Karabagh
Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan envahie par l’armée arménienne au début des années 1990. L’agression arménienne s’est soldée par le massacre et la déportation de la totalité de la population azérie de la région et dans le cadre de la politique de purification éthnique planifiée et mise en oeuvre par l’Etat arménien.
Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azérbaïdjanais vivent dans des conditions déplorables en attendant de pouvoir éventuellement récuperer leur biens spoliés par l’Etat arménien.
Les terres et maison laissées à l’abandon (quand elles n’ont pas été détruites par les pillonages des troupes arméniennes soutenues par des militaires russes) ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour "repeupler les territoires liberés"(sic) [1]
A plusieurs reprise, les instances internationales ont condamné ce véritable génocide du peuple azéri et enjoit l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement. Le statut-quo étant à son avantage, l’Arménie ne montre aucune preuve de bonne volonté quant au sort du million de réfugiés azéris chassés de leurs terres et nie le Génocide Azéri.
Génocide Azéri
L’Arménie nie la mise à mort systématique de plusieurs dizaines de milliers et la déportation d’environ un million d’Azéris et profite de la présence de ses nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour propager sa position négationniste concernant le Génocide Azéri.
Voir également :
Imprescriptible, base documentaire sur le génocide du peuple azéri
Génocide Azéri, liens sur le génocide azéri