Le gouvernement d’Ankara facilite l’obtention de la nationalité turque pour les étrangers qui investissent dans le pays.
Un passeport turc vaut à présent 500 milles dollars. Il faut désormais avoir cette somme sur un compte bancaire turc ou l’investir par exemple dans l’immobilier pour pouvoir demander la naturalisation. Auparavant il fallait verser 2 millions ou 3 millions de dollars. En abaissant la limite, Ankara veut attirer davantage d’investisseurs, notamment en provenance des pays du Golfe.
Cela permet aussi d’attirer ceux qui viennent de pays pour lesquels l’obtention d’un visa européen ou américain est beaucoup plus difficile. Mais face à la crise, il s’agit surtout pour le pouvoir de Recep Tayyip Erdogan d’un argument pour faire rentrer des devises fortes dans le pays.