Hayots Achkhar, Azg, Haykakan Jamanak et Jamanak rendent abondamment compte des propos du Ministre turc des AE, Ahmed Davutoglu qui, effectuant une visite à Bakou, a lancé un message « dur et rappelant un ultimatum » (citation de Haykakan Jamanak) à l’Arménie. Il a notamment déclaré lors d’une conférence de presse avec son homologue azerbaïdjanais que « les territoires occupés de l’Azerbaïdjan doivent être libérés » et « qu’il ne faut pas que l’Arménie fasse le comédien dans la région », assurant « les frères azerbaïdjanais » que le conflit du HK et la libération des territoires occupés sont d’une importance extrême pour la Turquie. Le Ministre turc a souligné l’importance vitale pour la Turquie, de la stabilité, du bien-être, de l’avenir et de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. « Un Azerbaïdjan fort signifie une Turquie forte. Notre message à l’Arménie est clair et net : il faut que le Caucase soit purifié des invasions et des tensions », a-t-il précisé, estimant qu’« il faut donc résoudre les problèmes cristallisés car ce sont comme des bombes prêtes à exploser. Dans cette optique, le problème du Haut-Karabakh doit être résolu le plus tôt possible et dans le cadre de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan ».

M. Davutoglu a en outre appelé le Groupe de Minsk et la communauté internationale à déployer un maximum d’efforts pour la solution du conflit du HK. Il a mis un accent particulier sur la prochaine réunion entre les Présidents d’Arménie et d’Azerbaïdjan qu’il a qualifiée de « moment historique qui ne doit pas être raté ».

Il n’a pas oublié de rappeler que tant que les territoires azerbaïdjanais ne sont pas restitués à l’Azerbaïdjan, ce qui doit s’effectuer, selon lui, sur la base des résolutions de l’ONU, il n’y aura pas d’ouverture de la frontière arméno-turque. Haykakan Jamanak relève que depuis la déclaration du PM turc Erdogan en date du 13 mai à Bakou, c’est la deuxième fois qu’Ankara déclare officiellement qu’il n’y aura pas d’ouverture de la frontière tant que les forces armées arméniennes ne se seront pas retirées du HK et des régions avoisinantes. Cela traduit, aux yeux du quotidien, d’une part, le durcissement brusque de la position d’Ankara dans le conflit du HK, d’autre part son souhait clair d’être impliqué dans le règlement du conflit du HK, en utilisant son statut temporaire de membre du Conseil de sécurité.

Ce n’est pas fortuit, d’après ce quotidien, que ces derniers jours le MAE turc ait exprimé son mécontentement face au Groupe de Minsk, ce qui est révélateur du fait que la Turquie est désireuse d’accroître son rôle dans le règlement de ce conflit. Le commentateur attire l’attention sur le fait que le message fort du Ministre turc des AE intervient à la veille de la rencontre de Saint-Pétersbourg, ce qui a comme objectif de rendre Erevan plus souple.

avec le Service de presse de l’Ambassade de France en Arménie

Haut-Karabagh

Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan envahie par l’armée arménienne au début des années 1990. L’agression arménienne s’est soldée par le massacre et la déportation de la totalité de la population azérie de la région et dans le cadre de la politique de purification éthnique planifiée et mise en oeuvre par l’Etat arménien.

Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azérbaïdjanais vivent dans des conditions déplorables en attendant de pouvoir éventuellement récuperer leur biens spoliés par l’Etat arménien.

Les terres et maison laissées à l’abandon (quand elles n’ont pas été détruites par les pillonages des troupes arméniennes soutenues par des militaires russes) ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour "repeupler les territoires liberés"(sic) [1]

A plusieurs reprise, les instances internationales ont condamné ce véritable génocide du peuple azéri et enjoit l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement. Le statut-quo étant à son avantage, l’Arménie ne montre aucune preuve de bonne volonté quant au sort du million de réfugiés azéris chassés de leurs terres et nie le Génocide Azéri.

Massacres des Azéris par l’armée arménienne

L’Arménie nie la mise à mort systématique de plusieurs dizaines de milliers et la déportation d’environ un million d’Azéris et profite de la présence de ses nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour propager sa position négationniste concernant le Génocide Azéri.

Voir également :
 Imprescriptible, base documentaire sur le génocide du peuple azéri
 Génocide Azéri, liens sur le génocide azéri