Aujourd’hui, face aux réticences que manifeste un certain nombre d’États à l’égard de ses ambitions européennes, la Turquie a décidé de poursuivre une politique étrangère novatrice et ambitieuse, en considérant qu’un pays pris au sérieux sur la scène internationale, en paix avec ses voisins et apparaissant comme un agent de stabilité dans une région complexe, n’avait que plus de chance de faire aboutir sa candidature à l’UE.
Europe
La politique extérieure de la France avait évolué durant cette période et la Turquie pouvait constituer un élément important de cette nouvelle politique. En recevant à l’Elysée le 27 juin 1967 le Président de la République de Turquie, le Général de Gaulle indiquait d’ailleurs : « En Europe, [...] l’intérêt de nos deux Républiques n’est-il pas de conjuguer leurs efforts pour qu’au lieu de l’opposition stérile de deux camps s’établissent la détente, l’entente et la coopération entre tous les peuples de notre continent} ».
L’UE a déjà gelé par mesure de rétorsion huit des 35 chapitres thématiques de négociation jalonnant le processus d’adhésion. Dans un entretien récent à un journal turc, le président chypriote Dimitris Christofias a laissé entendre que son pays pourrait réclamer de nouvelles sanctions contre la Turquie au cours du Sommet.
Le secrétaire général du Conseil européen Thorbjorn Jagland ’’ne comprend pas ceux qui s’opposent à l’adhésion de la Turquie’’
26 novembre 2009
Le secrétaire général du Conseil européen Thorbjorn Jagland a déclaré que le gouvernement turc faisait d’importants pas concernant le développement de la démocratie grâce à ses ouvertures destinées à tous les milieux dans le pays.
" Le gouvernement va courageusement sur les problèmes dans le pays par l’intermédiaire de ses ouvertures kurde et alaouite. Il a signé un protocole avec l’Arménie dans la politique extérieure et les frontières ont été levées avec plusieurs pays voisins " a dit (…)
Déclaration de M. Erdoğan concernant l’administration de l’UE et les performances économiques turque.
26 novembre 2009
Le Premier ministre Erdoğan a affirmé que l’Union européenne avait besoin de politiciens sans préjugés.
Voici la déclaration de M. Erdoğan :
« Organisant un point de presse à l’issue du Sommet de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (ONUAA), le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan s’est exprimé concernant l’administration de l’UE. ‘Il y a besoin de personnes n’ayant pas de préjugés concernant le futur, et s’ils étaient élus, cela sera favorable (…)
L’adhésion de la Turquie dans l’UE varie d’un pays à un autre, plusieurs opposants dont Sarkozy et Angela Merkel, ou d’autres politiciens extrémistes et turcophobes dissimulent la vérité en prétendant que beaucoup de pays favorable sont secrètement contre l’entrée de la Turquie dans le club des 27.
Mais si nous regardons, l’actualité des dernières années nous pouvons en déduire qu’une majorité des pays de l’UE sont les fervents défenseurs de la Turquie.
Contre : 4 pays
L’Autriche, (…)




