Μεγάλη Ιδέα (Megali Idea)
Une idée folle des grecs
La Grande Idée était l’expression du sentiment national puis du nationalisme grec aux XIXe et XXe siècles.
Elle visait à unir tous les Grecs dans un seul État-nation avec pour capitale Constantinople.
Elle prit avant tout la forme d’un irrédentisme. Le terme fut inventé en 1844 par Ioánnis Koléttis, Premier ministre du roi Othon Ier.
La Grande Idée a dominé toute la politique extérieure et par conséquent la politique intérieure de la Grèce. De la guerre d’indépendance dans les années 1820, au "problème" chypriote des années 1970 en passant par les guerres balkaniques du début du XXe siècle, le principal adversaire de la Grèce dans sa réalisation de la Grande Idée fut l’Empire ottoman, puis la Turquie.
Aujourd’hui, la jeunesse grecque grandit avec cette idée, on la berce dès le plus jeune âge avec cette idée folle qu’ils vont récupérer un jour Istanbul et une bonne partie de la Turquie pour réaliser la Grande Idée.
Ainsi, les grecs se comportent en ennemis de la Turquie et des Turcs depuis plus d’1 siècle, ce qui légitimise à leurs yeux l’aide que la Grèce apporte à peu près tous ceux qui combattent la Turquie par des méthodes terroristes et qui sont déclarés comme « organisations terroristes » par bien des pays.
A commencer par le PKK, qui est reconnu en tant qu’un des groupes terroristes les plus meurtriers du monde, aspirant à la création d’un état kurde uni indépendant qui inclut le Sud-Est de la Turquie, ainsi que certaines régions de l’Iraq, de l’Iran et de la Syrie. Aujourd’hui ce groupe terroriste continue de menacer l’unité de la Turquie.
Il faut garder en mémoire que le chef de l’organisation terroriste reconnue comme telle par les USA, l’UE et la Turquie, Abdullah Öcalan, lors de sa fuite de Syrie était passé par l’Italie et la Grèce et s’était réfugié à l’ambassade de Grèce au Kenya avec un passeport grec chypriote dans sa poche.
Les camps d’entrainements du PKK en Grèce sont un secret de polichinelle, ainsi les terroristes du PKK entrainés au meurtre dans ces camps en Grèce, sont relâchés sur la Turquie et les Turcs pour commettre des attentats terroristes meurtriers.
Les terroristes du PKK ne sont pas les seuls assassins sanguinaires que la Grèce soigne, il y a eu tout récemment les terroristes de l’organisation terroriste FETO qui se sont rendus coupables de la tentative de coup d’état du 15 juillet 2016, plusieurs d’entre eux se sont réfugiés en Grèce, qui leur a accordé l’asile.
Dans la liste, nous trouvons aussi l’organisation terroriste marxiste-léniniste DHKP-C, "le Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple" (en turc : Devrimci Halk Kurtuluş Partisi-Cephesi ou DHKP-C) est une organisation d’extrême gauche turque d’idéologie marxiste-léniniste. Elle dispose d’une branche armée : les Unités révolutionnaires armées (Silahlı Devrimci Birlikleri), rebaptisées en 1994 Unités de propagande armée (Silahlı Propaganda Birlikleri).
L’organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes des États-Unis, de l’Union européenne, du Canada, de la Turquie et du Royaume-Uni. Depuis 2014, le gouvernement des États-Unis met à prix la capture des dirigeants de cette organisation pour 3 millions de dollars. Ce groupe terroriste aussi trouve refuge en Grèce puisque, pour son Μεγάλη Ιδέα (Megali Idea), ce pays voisin ouvre ces portes à tous ce qui combattent la Turquie.
Il y a une longue liste d’attentats commis par les terroristes de DHKP-C sur le sol grec,
En 2011 à Salonique au nord de la Grèce une bombe explose dans les mains d’un terroriste alors qu’il procédait sa fabrication en vue d’une attaque terroriste à la bombe.
Une embarcation remplie d’explosifs a été arrêtée au large de l’ile grecque Chios avec des terroristes du DHKP-C à l’intérieur, alors que l’embarcation prenait la direction de la Turquie, sûrement pour y commettre des attentats.
Juste avant une visite officielle de Recep Tayyip Erdogan, président de la République de Turquie, à Athènes, en 2017, la police grecque a procédé à plusieurs arrestations des membres de l’organisation terroriste DHKP-C ;
Collaboration de l’organisation anarchiste grecque RUVIKONAS à l’organisation terroriste DHKP-C dans l’attaque du bureau de Turkish Airlines dans la capitale grecque ;
Incendie criminel du véhicule de fonction d’un attaché commercial turc ;
Membres de DHKP-C arrêtés lors d’un raid à leur domicile à Athènes et découverte importante de cache d’armes dans ces derniers.
La lutte contre le terrorisme doit être une lute de toutes les instances, il ne peut y avoir de « bon terroristes » ou « mauvais terroristes ».
Les terroristes qu’on accueille chez soi peuvent se retourner à tout moment contre soi, comme disait Vladimir Putin « lorsqu’on se promène avec un scorpion dans sa poche, il peut vous piquer lorsque par accident vous mettez votre main dans votre poche ».