Parmi les documents révélés par WikiLeaks, l’adhésion à l’UE est le plus évoquée concernant la Turquie.
Dans un document daté de 2007 se portant sur un entretien avec le secrétaire d’Etat adjoint pour les affaires du Proche-orient de l’époque, William Burns, du directeur politique du Quai d’Orsay, Gérard Araud, ce dernier informe Burns de la préparation d’une proposition afin de baisser la tension avec la Turquie.
Selon cette proposition évoquant pour la première fois la possibilité “d’un partenariat privilégié” pour la Turquie, les 31 des 35 chapitres de l’acquis communautaire seront appliqués aussi bien à la Turquie, qu’aux autres pays, tandis que les quatre restants ne concerneraient que les pays membres.
Un autre document en date du 12 décembre 2006 rapporte l’entretien concernant les relations Turquie-UE du secrétaire d’Etat adjoint américain pour les affaires européennes et eurasiennes, Dan Fried, et du conseiller diplomatique du président français, Maurice Gourdault-Montagne.
A la question de Fried “Quel est votre plan pour éviter que le train sorte des rails entre la Turquie et l’UE ?”, le diplomate français Gourdault-Montagne répond que la France soutient l’adhésion de la Turquie, qui se doit de respecter les règles de jeux de l’UE et tenir ses obligations.
Un autre rapport rédigé avant les élections françaises sur la politique étrangère de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royale, il est relaté que Sarkozy fera opposition à l’adhésion de la Turquie à l’UE.
Source TRT